01/08/2020
De l'image au son
Et oui, mon invité a fait faux bond.
Il n'est pas au rendez-vous...
Pas de billet avec le sujet "photo passion" cette semaine.
"Hobbies: La photo. Je partage mes photos sur internet, je me rend compte par les commentaires que je réussis ainsi à donner un peu de bonheur à beaucoup de personnes !!! Je ne fais absolument pas de photos de reportage, j'essaie de faire des photos qui ont une âme, une atmosphère", disait-il.
Ce sera peut-être une autre fois...
Beaucoup d'artistes dans le spectacle et l'événementiels ont broyé du noir pendant cette période de confinement.
Alors, pourquoi pas faire de l'impro avec eux pour meubler en attendant?
...
Pour commencer une question:
Je pense que je n'ai pas à répéter que pendant cette période, j'ai publié plus de billets que d'habitude.
Ce fut la folie du côté séries à la télé. Pour suivre cette loi des séries, j'ai eu aussi des billets en séries.
Deux "Faire du neuf avec du vieux" (1) et (2).
Quatre "Faut pas prendre les cons pour des gens" (1), (2), (3), (4)
Six "Microfictions" (1), (2), (3), (4), (5), (6)
Six "Virus blues" (1), (2), (3), (4), (5), (6)
...
Pour quelques-uns, c'est déjà le retour des vacances.
J'ai répété souvent que pour n'avoir jamais à être impacté par le Covid:
"Très simple, vivre solitaire sur une île déserte. Je sais qu’il y a des modalités particulières à respecter et à prévoir. Quoique il y ait des moyens drastiques que vous lirez peut-être dans Robinson Crusoé ou verrez dans le film « Seul au monde » ", avais-je écrit.
Et ma suggestion est restée sans réponse....
Nicolas Vadot va vous les dessiner ses vacances dans un jour sans fin
...
Cette semaine vêtue de 'sons'
Pour remettre ceux-ci dans le coup, revoyons ce qui la constitue.
Rodolphe Burger était interrogé avec le sous-titre "Balade Pop entre Rock underground et littérature" .
Alan Parker jetait le gant à une vie bien remplie dans les réalisations de film...
Dernièrement, je sortais 1979 dans le cadre "des années charnières dans le monde".
Dans ces années-là, il y avait aussi Kater Bush appelée:
La sorcière du son
Elle a été présentée sur ARTE ce vendredi
Elle a fait irruption dans le monde de la pop à 19 ans avec le singulier "Wuthering Heights" devenu tube planétaire avec le clip devenu culte où, drapée de carmin, elle enflammait la lande de ses arabesques. Portrait d'une insatiable défricheuse de sons, attachée à son mystère. Chaque année à la mi-juillet, des fans vêtus de rouge célèbrent son anniversaire par des chants et des danses libérateurs. Coutumière des longues éclipses, Kate Bush sait cultiver son mystère. Considérée comme un trésor national en Angleterre, son pays natal, cette musicienne douée s'est fait connaître en 1978. C'est David Gilmour, le guitariste et chanteur des Pink Floyd, qui découvre cette jeune fille timide à la voix haut perchée, élevée à la campagne, près de Londres, dans une famille musicienne et bohème. Il la présente à sa maison de disques EMI, qui la prend sous son aile à condition qu'elle s'initie à la scène. Pendant deux ans, la jeune fille va se confronter au rude public des pubs, mais aussi se former à la gestuelle, sous la houlette du mime Lindsay Kemp, dont le travail la fascine. Perfectionniste, elle reprend assez vite les rênes de sa carrière. Après une tournée triomphale mais éprouvante dont elle règle chaque détail, elle décrète la fin des concerts (elle ne remontera sur scène qu'en 2014). Au passage, cette pionnière aura contribué à inventer le microcasque, qui lui permet de chanter pendant ses chorégraphies, et le concert "total" avec chant, danse et permutation de décors. Cette défricheuse n'a cessé d'explorer de nouveaux territoires musicaux, comme avec l'utilisation du premier sampler, qui donnera les mémorables bris de verre de "Babooshka". Composé d'une foule d'archives et d'interviews – notamment des musiciens qui ont travaillé avec elle –, ce portrait, sans dissiper le halo de mystère dont se nimbe la sauvage Kate, permet d'en découvrir de multiples facettes, et explore l'immense talent musical de celle que l'on surnomme la "sorcière du son".
Introvertie dans la vie et extravertie sur scène en faisant ressortir les fantasmes, l’exotérisme et le mystique", disait le commentaire.
Un des interlocuteurs du documentaire osait même ajouter avec l'art de transformer une réalité en cantique.
Vous ne vous en souvenez plus?.
Les premières notes vont revenir immédiatement en mémoire de ceux qui ont fait partie de cette époque.
...
Philosophie du show-biz
Hier encore, je discutais de l'évolution, du fait que l'on réussit suite à quelques coups qui bousculent les habitudes dans l'histoire.
Oui, on peut parler de la philosophie de Nietzsche en chansons .
J'ai déjà parlé de ces coups qui font qu'on se crée un personnage, et qui parfois, ne sont que des coups d'éclats, des œufs de Colomb, vite oubliés...
Le problème dans le show-biz, c'est de tenir dans le temps.
En Belgique, il y a eu Stromae qui a fait des étincelles en 2010 avec son album "Cheese", en 2013, "Racine carrée" et puis plus rien.
Angèle avec son frère Roméo font de la chanson jusqu'à faire oublier le nom de leur mère et de leur père aussi dans le show-biz...
Comment tenir la distance du temps de la jeunesse jusqu'à la vieillesse dans le firmament des étoiles du spectacle quand le public a un choix de plus en plus grand dans ce domaine et qu'il est souvent versatile?
Par la créativité, l'inspiration, l'originalité?
Il n'y a pas de miracle, il faut se recréer, se renouveler, surprendre en permanence par sa créativité. Ne jamais être ni en avance ni en retard dans son temps en "Just in time".
L'album "The dreaming" de Kate Bush pas accessible en n'entrant pas dans le cadre de ce que le public retient et c'est l'échec suivi d'une pause pour regonfler ses potentiels.
Madona a repris son style, mais elle a commencé à devenir trop chère, pas respectueuse de son public en le faisant attendre et pas assez travailleuse et c'est la descente qui commence.
Qu'est-ce qui fait un tube ou une chanson qui fait flop?
Réponse dans cet enregistrement: .
De nouveaux Johnny Hallyday, Charles Aznavour sont probablement en formation.
Cela me rappelle le billet de janvier 2007 "Très chère originalité", toujours d'actualité. Ah, j'oubliais, je viens de recevoir un commentaire d'une certaine Mimimomu, à la suite du billet "l'enfer du décor" vieux de dix ans.
Je ne peux même pas lui répondre puisque mon mot de passe ne m'est plus accessible.
Il ne faut donc jamais désespérer...
Ma signature "Allusion" ne veut-elle pas dire "Manière d'éveiller l'idée d'une personne ou d'une chose sans en faire expressément mention."?
Allusion,
9/8/2020: Podcast de "Cosmic Trip, la musique à la conquête de l'espace"
11/8/2020: Mort de Trini Lopez à l'âge de 83 ans.
Souvenirs "Lemmon tree", "La Bamba" et "If I had A Hammer".
17/11/2021: D'où vient le do,re,mi,fa,sol,la,si,do?
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Commentaires
je suis confus, retard comblé.....
Écrit par : jean-marie HENROTTE | 03/08/2020
Répondre à ce commentaireCosmic Trip, la musique à la conquête de l'espace
De Sun Ra à Daft Punk, en passant par Pink Floyd et David Bowie, l’odyssée littéralement inouïe des musiciens qui ont fait décoller la pop vers des dimensions galactiques et futuristes. Une téléportation joyeuse et riche en archives.
Le cosmos, c'est le monde du silence absolu, le vide intersidéral. Pourtant, depuis toujours ou presque, des musiciens lui ont fantasmé une bande-son. Au XXe siècle, en parallèle de la conquête spatiale, des artistes souvent iconoclastes, des inventeurs fous et des visionnaires assoiffés d'évasion entreprennent leurs propres quêtes musico-stellaires : Léon Theremin, Sun Ra, Pink Floyd, David Bowie, Funkadelic, Klaus Schulze, Daft Punk et beaucoup d'autres. À la recherche de nouvelles esthétiques, comme le psychédélisme, ils veulent s’affranchir des pesanteurs terrestres pour exorciser la réalité, programme plus politique qu’il n’y paraît. Pourquoi des musiciens noirs des décennies 1950 et 1960, ou allemands des seventies, désirent-ils tant se projeter dans l'espace ?
Galaxies soniques
Embarqué dans un vaisseau digne de Star Trek, le spectateur traverse les époques et les galaxies musicales à la rencontre de créateurs poétiques et de leurs sons inouïs, de Pierre Schaeffer à Kraftwerk, de Can aux Silver Apples. Ponctué par les analyses de musicologues et d'artistes (Jean-Michel Jarre, Stereolab, Jean-Benoît Dunckel, du groupe Air, Tim Blake de Hawkwind), le voyage répertorie aussi les révolutions technologiques qui ont porté la space music, l’afrofuturisme, le krautrock, l’ambient... Dans ce documentaire ludique et (très) haut en couleur, Christophe Conte et Gaëtan Chataigner (ancien des Little Rabbits) retracent par le biais d'archives stupéfiantes et parfois drolatiques un pan méconnu de la pop culture, qui aura irrigué tous les genres, des musiques expérimentales au disco en passant par le dub, le rap et la techno.
https://www.arte.tv/fr/videos/087370-000-A/cosmic-trip-la-musique-a-la-conquete-de-l-espace/
Écrit par : Allusion | 09/08/2020
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