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Je n'y suis pas arrivé. Il racontais très bien les "ficelles de la pensée".
Est-ce qu'une intuition peut-elle déterminer le type de relations que l'on peut avoir avec un interlocuteur dès le premier contact ?
Faut-il être franc ou hypocrite ?
Je me suis retourné vers ChatGPT pour trouver des réponses aux questions philosophiques et existentielles.
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Prologue
Le bon sens devient dense et suggestif, presque aphoristique dans une métaphore.
Il a plusieurs pistes d'interprétation pour l'aborder :
Sur le plan esthétique ou artistique : elle peut désigner le moment où la forme (l’apparence, le style, le langage, le rituel) trahit ou contredit le fond (le sens, l’intention, la vérité). L’hypocrisie des formes est un vernis, de façade qui finit toujours par rencontrer le fond pour révéler le décalage entre l’extérieur et l’intérieur.
Sur le plan social et politique : elle peut évoquer la manière dont les formes sous forme de conventions, de discours officiels, de codes sociaux se parent d’une fausse dignité, d’une politesse de façade, alors que le fond affirme la réalité brute, la vérité vécue, finit par resurgir dans une sorte de collision entre l’apparence et la vérité.
Sur le plan existentiel ou philosophique : elle peut suggérer qu’on ne peut pas indéfiniment masquer le fond par la forme. L’hypocrisie, même savamment mise en scène, se confronte tôt ou tard à ce qu’elle cherche à dissimuler. La vérité finit par percer à travers les masques.
En somme, la phrase semble exprimer une tension inévitable entre l’apparence et l’essence, et le fait que les formes, quand elles deviennent hypocrites, sont condamnées à révéler ce qu’elles prétendent cacher.
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Les formes à la rencontre du fond
Le titre de ce billet phrase « l’hypocrisie des formes rencontre le fond » fait écho à une question très ancienne en philosophie : celle du rapport entre l’apparaître et l’être, entre ce qui se donne à voir et ce qui est réellement.
1. La forme comme masque
Dans beaucoup de traditions philosophiques de Platon, dei Nietzsche et d'autres, les formes peuvent fonctionner comme masques dans un langage codé, de conventions sociales, de discours idéologiques. Elles donnent une apparence de cohérence ou de vertu, mais ne disent rien du réel. C’est l’« hypocrisie » : la forme ne reflète pas le fond, elle le couvre.
2. L’inévitabilité de la rencontre
La phrase suggère toutefois que cette hypocrisie n’est jamais éternelle : tôt ou tard, la forme mensongère heurte le fond. On pourrait dire que l’Être au sens heideggérien se rappelle à nous : ce qui est, ce qui subsiste, finit par déborder les artifices de représentation. Le réel résiste toujours au masque.
3. Vérité et dévoilement
La formule résonne avec l’idée grecque d’alètheia qui s'exprimepar la vérité comme dévoilement. L’hypocrisie, aussi sophistiquée soit-elle, prépare paradoxalement le terrain à la révélation. Car à force de se masquer, on attire d’autant plus l’attention sur ce qu’on cache. La rencontre entre l’hypocrisie et le fond serait alors un moment de crise, où le mensonge formel se fissure et où l’être nu surgit.
4. Une leçon éthique
D’un point de vue moral, on pourrait y voir une mise en garde. Toute vie construite sur l’artifice finit tôt ou tard confrontée à la vérité de son fondement. Hypocrisie des institutions, hypocrisie des individus, hypocrisie des discours… le fond se rappelle toujours, parfois violemment.
Apparaître hypocrite n’est jamais un refuge durable contre le fond. L’essence reprend ses droits. Philosophiquement, la phrase dit quelque chose d’universel : l’apparaître hypocrite n’est jamais un refuge durable contre le fond. L’essence reprend toujours ses droits.
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"Ceux qui se ressemblent s'assemblent"
Proverbe français qui tente à dire que les individus ayant des points communs se sentent naturellement attirés les uns par les autres.
1. Dimension sociale et psychologique
Elle exprime une observation empirique : les individus ayant des goûts, des valeurs ou des façons d’être similaires tendent à se rapprocher. L’affinité crée une sorte de gravité sociale. Ce que nous appelons aujourd’hui biais de similarité ou homophilie sociale.
2. Dimension philosophique
Chez Aristote, on pourrait l’associer à l’idée que l’amitié véritable se fonde sur une similitude dans la vertu : « Le semblable est ami du semblable ».
Mais Platon, dans le Banquet, nuance : il suggère que parfois, c’est plutôt la différence qui attire comme manque et recherche de ce qui nous complète.
Nietzsche, lui, soupçonnerait ce principe d’être parfois une illusion confortable en s’assemblant avec ceux qui nous ressemblent pour se rassurer, éviter le heurt, mais cela peut empêcher de croître et de se transformer.
3. Ambiguïté éthique
Deux manières d'y répondre :
Positive : l’assemblage des semblables crée une harmonie, un sentiment d’appartenance, une communauté solide.
Négative : elle peut glisser vers l’entre-soi, le communautarisme, la fermeture au différent. Ceux qui se ressemblent s’assemblent, mais se séparent aussi des autres.
4. Réflexion existentielle
Cette maxime interroge la condition humaine en cherchant dans l’autre un miroir de soi-même ou une altérité qui transforme ? Elle invite à reconnaître les tendance naturelle à l'un et à se demander si la vraie rencontre ne suppose pas plutôt d’oser aller vers ce qui ne nous ressemble pas.
Quand il y a une différence de concept de vie, la franchise ne serait-elle pas meilleur que l'hypocrisie ?
Lorsqu’il y a une différence de concept de vie, de valeurs, de choix, de visions du monde qui ne coïncident pas, deux attitudes courantes apparaissent :
La franchise : dire honnêtement ce que l’on pense, sans dissimuler.
L’hypocrisie : cacher ce que l’on pense réellement, faire semblant pour éviter un conflit ou pour obtenir un avantage.
On pourrait dire que la franchise a l’avantage de la clarté et du respect en évitant les malentendus et en posant des bases sincères dans la relation. Même si elle peut blesser ou heurter, elle ouvre la voie à une compréhension authentique.
L’hypocrisie, elle, peut sembler plus "confortable" dans l’immédiat, car elle évite les frictions, mais elle finit souvent par miner la confiance et créer un fossé plus grand encore.
Dans l’idéal, la franchise respectueuse exprimant son point de vue sans mépris ni jugement, est plus constructive que l’hypocrisie. Tout dépend aussi de la manière et du moment.
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La franchise est-elle préférable ?
Quand une décision doit être prise ensemble : cacher sa pensée fausse les bases du choix dans le couple, l'amitié et le travail.
Quand le non-dit risque de causer plus de mal dans un comportement qui blesse mais que l’autre ignore.
Quand on veut construire une relation de confiance durable, la sincérité renforce le respect mutuel, même si on n’est pas d’accord.
Quand la différence est irréconciliable, il vaut mieux vaut être clair plutôt que d’entretenir une illusion.
Quand une retenue ou un silence peut être plus sage ?
Quand l’autre n’est pas prêt à entendre une vérité trop tôt peut fermer le dialogue.
Quand cela n’apporte rien de constructif avec des vérités qui ne font que blesser sans améliorer la situation.
Quand l’intention n’est pas bonne si la "franchise" n’est en réalité qu’un moyen de critiquer ou de dominer, il vaut mieux se taire.
Quand la relation est secondaire, pas besoin d’exposer toutes ses convictions à chaque désaccord
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Tests utiles à effectuer pour évaluer la franchise
1. Vérifier l’intention Question : Si je parle, est-ce pour aider / éclairer / avancer ? Oui → franchise préférable. Non une critique pour se défouler, pour avoir raison) → retenue plus sage.
2. Évaluer l’impact possible Question : Ma parole peut-elle améliorer la situation ? Oui → franchise. Non juste blesser ou humilier → retenue.
3. Considérer le moment Question : La personne est-elle prête à entendre ? Oui → franchise. Non émotion forte, fatigue, colère → attendre / retenir.
4. Peser la relation Question : Cette relation compte-t-elle pour moi ? Oui → franchise respectueuse pour préserver la confiance. Non → parfois la retenue est plus adaptée, inutile de s’épuiser.
5. Choisir la manière Question : Puis-je dire les choses sans juger, avec respect ? Oui → franchise constructive. Non → attendre ou garder pour soi.
Les options artistiques variées de cette école secondaire Decroly ont permis à Angèle de s'épanouir davantage et de rejoindre une école de jazz avant d'intégrer le groupe de son père. Angèle a donné par la suite ses premiers concerts dans des cafés de Bruxelles.
Sa chanson "Bruxelles" n'est pas artificielle,
Ce jeudi soir, j'ai regardé le film "Habib, La Grande Aventure" que j'annonçais dans "Stop et/ou encore (1-3)
Fable attractive et drôle sur l'identité face à la modernité, avec Habib qui a reçu une éducation musulmane très stricte et en a honte. Catherine Deneuve y fait une apparition comme dans le film "Le Nouveau Tout Nouveau Testament" ou elle apparait avec un gorille dans son lit. A la fin du film, lors de Aïd al-Adha, il enlève sa gandura, la remet à son père et s'en va avec uniquement son slip sur le corps, suivi par le mouton qu'il n'a pas voulu sacrifier.
Ce vendredi, à la radio, j'ai écouté l'interview du prêtre progressiste, Gabriel Ringlet pour la promotion de son nouveau livre "Rites pour la Vie" .
J'aime sa manière d'être catholique et laïc à la fois à partager les idées de croyants et de mécréants par philosophie. Le mécréant, le philosophe et le maçon d'une loge font réfléchir, rire de tout sans avoir les bords des ornières d'une croyance religieuse ou profane.
Les mots commençant avec "spirit" existent de tellement de manières en passant de la spiritualité au spiritisme qui mène à la mort suivant l'histoire de a Dérive d'un rituel de Chantale Lavigne qui, le 29 juillet 2011, à l'âge de35 ans, est morte à la suite d'une séance de sudation lors de laquelle elle a été recouverte de boue, ainsi qu'enveloppée dans du plastique et des couvertures, avec une boîte placée sur sa tête.
J'ai regardé aussi le documentaire sur las 40 ans d'émotion en chansons avec "Les Victoire de la Musique". Il proposait un voyage musical riche en souvenirs, de mélodies que l'on connait par cœur, avec les témoignages après coup des artistes.
Un artiste n'est pas un artisan. Il invente autre chose, il prend des risques par l'expérimentation de son art et qu'un artisan reproduira peut-être ensuite. C'est un créateur. Il sort de la masse. "Très chère originalité".
Le problème de l'artiste, c'est de durer après un exploit de la découverte.
J'ai peut-être fait peut-être preuve au travail dans lequel je trouvais un hobby en créateur de solutions, là où d'autres n'y étaient pas parvenu en préférant la technique de l'œuf de Colomb. Je n'ai engagé que des collaborateurs avec le même souci. Je n'ai reçu qu'un ou deux papiers "Awards" pour mes prestations qui se trouvent encore dans un tiroir.
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Les plateformes du Web
Dans ce billet, je parlais aussi de la plateforme d'agoravox.fr avec laquelle je prenais quelques distance par un départ partiel. Il n'est pas difficile de trouver là où les fréquentations des articles est la plus forte. Ce n'est pas toujours à cause de son sujet, c'est là où le buzz est le plus présent par les commentaires. Les commentaires clivants en attirent d'autres tout aussi clivants. C'est le jackpot pour le site par les publicités
Tout récemment, on parle un peu partout de la plateforme KICK qui présentait la mort en direct d'un streamer qui se faisait torturer en direct pour de l'argent. Des humiliations et de la violence sans régulation du contenu du Web où l'empathie ne laisse que peu de traces.
"De la séduction par la télé pendant 20 ans d'émissions de rencontres"?.
Si les gens ne participaient pas aux nouveaux influenceurs de métier payés par la pub, il y aurait moins d'influencés.
S'il n'y avait pas de consommateurs de drogues, il n'y aurait plus de vendeurs de drogues.
Si, .... Si...
Le but et l'intérêt d'un forum tel qu'agoravox.fr est d''attirer les rédacteurs avec des billets courts qui arrivent avec une idée fixe qu'ils ont eu en tête au lit dans une nuit sans sommeil. Un peu comme le billet rapide "Les croyances ne cherchent pas la paix (2-3)".
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Les cinq sens entrent en jeu dans la première impression
Le S&V du mois d'août parle d'une réponse via les neurosciences avec cette question : l'intuition apporte-t-elle une bonne impression ? Le cerveau réagit au premier coup d'œil avec le faciès d'une personne rencontrée, pour créer une impression générale en une seconde. Le timbre de la voix avec le "bonjour", va donner une confirmation d'une première impression ou non en captant des informations sociales comme un réflex conditionné qui influence par la suite au niveau du caractère de son interlocuteur. Elle influence par la forme du corps, de l'odeur, du genre, du port des sourcils, de l'épaisseur du visage et de la prosodie, par la durée, la mélodie et le rythme des sons, fixent le caractère. La psychologie intervient plus tard en étant positive même si elle est fausse. Les politiciens jouent avec elle pour influencer les votes par la sympathie pour la gauche et la dominance pour la droite.
C'est dire qu'il faut soigner son apparence physique accompagné par le sourire et la force de la voix entre hauteur et intensité dans ce trombinoscope pour faire connaitre son enthousiasme potentiel. L'habillement peut ensuite montrer une certaine dominance extravertie chaleureuse ou une certaine réserve introvertie et timide.
Avec un bon odorat, une odeur peut apporter un complément quand on n'est pas d'anosmie ou d'hyposmie.
Mardi RTL parlait des parfums en montrant les différences de prix.
Ce qui est rare reste cher dans tous les domaines de la consommation.
Le sens du touché entre en jeu dans le scénario de la confiance par la fermeté du serrement de mains à avec son interlocuteur.
Au niveau visuel, cela se précise quand la conversation s'engage, les mimiques passent aux détails.
Le cortex visuel du visage
L'amygdale pour reconnaitre un individu connu
Le cortex préfontal dorsomédian implique le jugement social
L'hippocampe compare par la mémoire des expériences précédentes
Le cortex cingulaire postérieur nuance tout jugement
S'y fier ou s'en méfier de cette première impression ?
La fiabilité de cette impression est loin d'être assurée. Les réseaux sociaux ont permis de qualifier cinq régions cérébrales pour une première impression
Des biais culturels et sociaux potentiels de la physiognomonie correspondant à la connaissance du caractère d'une personne d'après sa physionomie, demandent plus d'assurance au niveau des rapports et des idées.
Les stéréotypes liés à l'origine ethnique d'un personnage faussent le lien.
Un même signal de colère n'aura pas la même importance. La couleur de peau signe le début du racisme. La différence due au genre oppose deux individus par une attirance ou un rejet. La féminité est susceptible d'influencer plus fortement les impressions des hommes au risque de penser avoir une tendance moins intelligente et digne de confiance.
L'intelligence artificielle ne fait pas beaucoup mieux.
Les recherches par cet intermédiaire ont prouvé que les premières impressions basées sur des algorithmes numériques renforcent dans un cercle vicieux nos propres stéréotypes.La pseudoscience par l'IA semble parfois fantasmer des corrélations entre le physique et le comportement mais cela ne permet pas de conclure qu'une relation avec un autre personne puisse fonctionner.
Prédire les penchants de quelqu'un à partir d'une photo entraine des conséquences lors de jugements devant un tribunal pour établir la culpabilité. Quand il s'agit de visages poupons, un justiciable est plus souvent considérés comme 'non-coupable" alors qu'avec un visage plus mature, il devient plus aisément coupable.
Les relations entre un homme et une femme sont créées par des artifices pratiquées par les agences matrimoniales. Une intuition ne suffit donc pas et risque de foirer comme dans le film "Je vous trouve très beau" s'il n'y avait pas une analyse plus fine des besoins réels et non fantasmés des deux côtés d'une relation.
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.Réflexions du Miroir
La question reste au sujet des croyances, du comportement que l'on peut avoir avec une autorité puisque "Le cerveau est câblé pour obéir
J'avais même invité "IL" à exprimer ses propres idées en invité sur mon site.
"IL" a copié un article "Conversion autonome de la Corée du XVIIIème siècle" qu'il avait péché dans un site de circonstance. Je n'ai eu aucune difficulté à réactualiser cet article sur la Corée. Depuis le XVIIIème siècle, tellement de choses ont changé dont la coupure entre le Nord et le Sud du pays qui n'est pas dû à une petite fêlure tellurique mais lié à une différence d'idéologie dictature au Nord et démocratie dans le Sud.
Idiot que j'étais... "Si j'aurais su, j'aurais pas venu" comme cette phrase dites dans la guerre des boutons.
Comprendre la Foi pour un athée, c'est comme chercher de la vie chez les futurs morts alors que valoriser la vie de l'esprit, c'est sans adhérer à la moindre croyance.
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Qu'est-ce qui est positif ou négatif dans les croyances religieuses ?
Positifs des croyances religieuses
Donner un sens à l’existence : elles offrent des repères sur la vie, la mort, la souffrance, et une espérance qui aide à traverser les épreuves.
Créer du lien social : rituels, fêtes, lieux de culte → elles renforcent la cohésion et le sentiment d’appartenance.
Favoriser la morale et l’éthique : beaucoup de traditions mettent en avant la compassion, l’honnêteté, l’entraide, la justice.
Soutien psychologique et spirituel : la prière, la méditation, les rites apaisent l’esprit et donnent de la force.
Transmettre une culture : elles nourrissent l’art, la littérature, la musique, l’architecture, et façonnent l’identité de communautés.
Négatifs des croyances religieuses
Dogmatisme et rigidité lorsqu’elles imposent une vérité unique, elles peuvent étouffer la pensée critique ou le doute constructif.
Conflits et divisions : l’histoire et parfois l’actualité montre que des différences religieuses peuvent nourrir la violence, l’exclusion ou la haine.
Culpabilité et peur : certaines doctrines, mal comprises ou mal utilisées, génèrent anxiété, honte ou peur du jugement.
Frein au progrès : certaines interprétations religieuses s’opposent à la science ou aux évolutions sociales.
Manipulation possible : des leaders religieux peuvent utiliser la foi pour dominer, contrôler ou exploiter.
Que dire sinon merci ChatGPT ?
La semaine dernière, je me suis senti floué dans mes relations avec le commentaire reçu par celui dont je ne cite plus ni prénom ni le pseudo dans "Stop et/ou encore". Pour continuer, je l'appellerai par le pronom "IL".
Son étroitesse d'esprit, je l'avais décelé depuis ma première rencontre avec lui. Profondément campagnard, "IL" était déjà mal à l'aise, dans une ambiance trop intello au travail. "IL" nageait entre deux eaux ne se sentant pas dans son milieu et dans son élément. Je n'ai jamais su si "IL" n'attendait pas la retraite avec une impatience mesurée par des obligations financières pour retrouver sa campagne natale.
"IL" a révélé la force de son catholicisme secret à la retraite. Tout comme Don Quichotte, d'ailleurs par ses tendances socialistes, communautaires si pas communistes.
Qu'était venu faire "IL" ou Don Quichotte dans la galère du numérique qui furent la nôtre avant la retraite ? Aucune sensiblerie dans de l'économie américaine où l'agent est Roi et Reine en même temps. On n'y crée pas de poupées pour jeunes filles bien sages dans le monde du fric.
Soyons pragmatique, que diable. Il y a ceux qui y recourent pour les besoins de sa vie privée et d'autres qui créatif comme moi, ont aimé comme hobby.
Mon épouse avait téléphoné à "IL" pour dire "stop". Elle a été mécontente parce que j'ai répondu au commentaire de "IL" dans ce premier billet le concernant. Mais, c'est plus fort que "IL", dès qu'il y a le mot "divin" ou "Dieu" dans le titre du billet "Furie divine", "IL" revient à la charge. "IL" était spécialiste dans un seul domaine et moi généraliste, pluraliste en adressant plusieurs projets en même temps.
Avec Don Quichotte que je ne connaissais que par l'interface d'un de mes collaborateurs qui apporta des solutions à son problème, cela avait mal commencé. Il avait raccroché son téléphone en pleine conversation. J'ai tenté de nouveaux contacts avec lui par des voies différentes et chaque fois, chassez le naturel, il revenait au galop avec ses idées qui reprenaient le dessus. Je lui ai souhaité que des "Bonne année" depuis. Au suivant...
J'ai tenté d'élargir le champ d'investigation de "IL" avec des idées éclectiques, neuves peut-être pour lui. J'en ai été pour mes frais. J'ai reçu un retour de flamme qui terminait définitivement cette opportunité de reprise de contacts comme si je l'attirais dans des eaux étrangères ou dans un traquenard.
Dans de billet "Furie divine"", il est question des extrémismes djihadistes de l'islam et "des évangélistes à la conquête du monde", des gensqui attendent un sauveur avec les bras levés vers le ciel. Je n'ai jamais cherché à résoudre mes problèmes par un intermédiaire divin. Je ne crois pas, mais je pense comme le ferait un philosophe. Il y a donc un fossé entre deux rives qui s'écartent de plus en plus s'il n'y pas un pont entre le croyant et le mécréant.
Il y a une église évangélique près de chez moi qui se nomme "Eglise Néo-Apostolique". Église chrétienne issue d'une dissidence de l'Église catholique-apostolique. Mouvement irvingien qui au XIXe siècle créé par Edward Irving, se réclame de la restauration de l'Église primitive, avec des apôtres et des dons miraculeux en la restauration de la proximité au retour de Jésus-Christ.Je peux facilement imaginer ce qui y est prêché pour embrigader ses ouailles.
La chanson de Balavoine "La vie ne m'apprend rien" terminait ce ancien billet avec les paroles qui révèle sa manière de penser : "Qui a le droit de m'interdire d'être vivant. De quel côté se trouvent les bons ou les méchants. Leurs évangiles ont fait de moi un non croyant".
Dans le livre "Ailleurs, chez moi",Douglas Kennedy remontait au temps de sa jeunesse d'étudiant. Il y avait un copain dont il se souvenait. Il était jovial et bout en train. Des années après, il le rencontrait à nouveau par hasard. Tout avait changé en lui. Il avait rencontré une femme évangéliste qui l'avait converti en petit soldat de la religion comme on en rencontre beaucoup aux Etats-Unis, évalués entre 25% et 30% des adultes américains. Le cas de Tom Cruice dans la secte n'est pas anodin en tant que « bras droit » du mouvement sectaire pour user de son influence au sein de l'Église de Scientologie, en dehors pour faire du prosélytisme (* Dialogue de sourds)
Mardi prochain 26 aout, un docu-fiction sera présenté sur FranceTV avec le titre "Tuer au nom de Dieu". « Paris, 1582. Jean Picquier enquête sur le massacre de la Saint-Barthélemy qui s’est déroulé dix années plus tôt, en août 1572, et auquel il a miraculeusement échappé. Accompagné d’une caméra, il réalise un documentaire pour dévoiler ce qui est arrivé à sa famille comme à des milliers de protestants assassinés dans tout le royaume de France". Aidé par un mémorialiste de l’époque, il interroge les survivants et les responsables politiques, jusqu’à se confronter aux tueurs. Tous les personnages du film ont réellement existé. Le scénario est inspiré de faits réels, nourri par les mémoires et les archives de l’époque". Ils paraissent si lointains, mais ils résonnent pourtant aujourd’hui. Haine religieuse, intégrisme, persécution des minorités… Ce sont ces mécanismes du fanatisme conduisant à un massacre de “proximité”. Dans un engrenage mortel, des croyants zélés déshumanisent leurs victimes avant de les tuer, au nom d’un Dieu, dont ils s’imaginent le bras armé. Le “massacre de la Saint-Barthélemy” est comme la matrice originelle de processus d’extermination ultérieur jusqu’à la période contemporaine".
C'est dire qu'il y a un danger dans une foi trop figée jusqu'à perdre en perdre le Nord. . "La question de l'autorité ne nous quitte jamais. Qui est responsable d'avoir pressé la détente, appuyé sur le bouton ? Qui est derrière le gaz, le feu ?", écrivait Leonard Michaels.
Le feuilleton belge présenté à la télé belge, "Des Gens bien", sorti en 2023 dans une série télévisée typiquement belge rocambolesque est farci d'humour noir et corrosif avec un couple qui cherche à tromper l'assurance par une arnaque pour rembourser ses dettes. Tout est préparé, étudié pour en faire l'écho à un crime parfait.
J'en parle ici parce qu'il y a aussi des évangélises qui se rassemblent pour défendre la veuve et l'orphelin mais qui font marche arrière toute, à la première incartade contraire à l'idéologie chrétienne.
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La poupée mythique Barbie
Un décor pastel, des talons hauts, des sourires figés, un monde pastel presque sous blister, tel est le monde de Barbie. En arrière-plan, un grondement. Son ombre, Ken s'est mis à penser au monde réel et là, tout se dégonfle et se déglingue. Au Koweit, sous le prétexte que le film va à l'encontre "des valeurs de la foi et de la morale", il est interdit. Des menaces d'islamistes, "motivées par des arguments fallacieux , traduisant l'obscurantisme et le fondamentalisme instrumentalisés à des fins politiques", la présentation du film en plein air a été annulée.
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Lire et écrire
Le livre "Les dernières écritures" de l'écrivaine Hélène Zimmer présenté au "Intime Festival" explique mieux que je ne pourrais le faire l'attitude à prendre à la retraite par exemple :
Aujourd'hui, ma bibliothèque personnelle est pleine de livres et de tant de d'autres choses avec des images en Dias de souvenirs. Les souvenirs est la résultante logique et l'avantage de l'âge.
J'attendais le retour de vacances de la bibliothèque publique, rouverte le 20 août pour me retrouver dans d'autres aventures livresques qui ont permis des "Voyages immobiles" pendant la période des années de COVID. J'ai rapporté le dernier livre lu et suis reparti avec un nouveau livre dont je parlerai peut-être bientôt. En chemin, une famille me suivait. Une des jeunes filles a lancé la remarque :
- Monsieur à un gros livre, disait-elle à ses parents.
- Oui, il faut beaucoup lire, ai-je répondu.
Pourquoi ai-je lu "Les Assassins de l'Aube "à haute voix pendant 6 semaines à cheval entre 2024 et 2025 ?
Pour les non-voyants bien sûr, mais aussi pour ceux qui n'aiment pas trop lire. Si l'image est importante, le son de la voix l'est aussi. Je ne peux que pousser les gens à s'enregistrer pour que ceux qui partent, peuvent encore écouter la voix à ceux qui restent.
L'histoire de cette dame anglaise atteinte de la maladie de motoneurone retrouve sa voix par l'intermédiaire de l'IA.
Dans cette opération de lecture à haute voix, je l'ai fait de manière brutale, sans avoir lu le livre au préalable. Volontairement, je l'ai lu en même temps que le lecteur qui le découvre. Les audiolibs du commerce en DVD/CD, qui sont faits par des professionnels qui ont parfois lu plusieurs fois, les livres qu'ils interprètent à haute voix, pour en donner le ton et l'atmosphère. J'ai recherché les musiques de la Guadeloupe pour commencer chaque épisode.
Ode à la liberté est digne d'une philosophie qui ne s'arrête qu'avec celle d'un autre et d'une autre philosophie ou croyance si elle ne crée pas de violence.
Pour moi, avant la retraite, lire un roman, cela se passait au seul moment des vacances. Pas le temps de penser à lire autre chose et autre part. Ecrire, je n'y pensais même pas puisque j'étais une nullité en rédaction et en dissertation à l'athénée comme je l'ai écrit dans "My Fair Lady".
C'est à la retraite que j'ai essayé de rattraper mon retard.
Aujourd'hui, je ne cherche pas à être un artiste en aucune façon.
Je cherche la continuité par la persévérance et pas par les coups d'éclat.
J'avoue, me contenter de faire référence aux idées des autres sur Facebook en cliquant le fameux bouton "J'aime", n'est pas mon truc. Je suis plus bavard que cela.
Ce que l'homme imagine, invente et réalise doit être pesé, soupesé, comptabilisé sur une balance débit-crédit pour construire un bilan global et planifier les tendances analogiques des hommes pour le futur.
"Eriofne" est apparu à la suite d'une anecdote, d'un appel à l'aide de "IL" pour obtenir du sang neuf dans son club d'échecs. Bien trop impulsif pour faire un bon joueur, je n'ai jamais régulé ma vie sur les principes des points ELO. Pour répondre à sa demande, je me suis inscrit comme membre avec ce pseudo "Eriofne" pour ne pas me faire reconnaitre et qui a servi de transition pendant un certain temps entre "L'enfoiré" et "Allusion". Pour apporter ce sang neuf, j'ai muté et dévié leurs conversations habituelles sur internet en parlant souvent de tout autre chose. Le plus marrant, c'est que, ce jour-là, les membres habituels du cercle ont été tellement désorientés et surpris par cet inconnu que leur site a battu tous les records de fréquentations avec cette question "Mais qu'est ce qu'il est venu faire dans notre club bien aimé ?".
Dans le passé, "IL" avait profité de mon soutien et de ma collaboration pendant ses démarches contre l'entreprise qui fut la nôtre alors que je n'en faisais plus partie. Lui en tant que spécialiste et moi, comme généraliste.
Pourquoi ses démarches ? Je vous le donne en mille.
L'IT disparaissait de la société donné à une société indienne. Désormais, il fallait signer un nouveau contrat avec cette société qui reprenait le personnel de l'IT au niveau mondial. Un des points du contrat était l'obligation d'accepter de voyager si besoin était. Qui sait cela pouvait aller jusqu'en Inde alors que j'ai écrit avoir "Le virus du voyage".
La situation de guerre entre Israël et la bande de Gaza était une suite logique. J'ai visité Israël, Jérusalem et d'autres endroits.. J'y ai aimé seulement l'aquarium de Eilat comme je l'ai écrit dans "Un nouveau pont trop loin".
Pour bien comprendre les humains dans des relations sur Internet, j'ai souvent dépassé les convenances sociales pour atteindre leur fond sans complaisance par l'écriture mon blog -> journal "Réflexions du Miroir" en le signant par le pseudo "L'enfoiré", pseudo qui m'avait été donné bien avant d'écrire. Il n'y avait donc aucun traquenard en arrière plan pour l'attirer dans une situation qui ne me rapporte rien.
L'épouse de "IL" ne devait pas m'avoir sur son cœur non plus.
Quand j'étais au téléphone avec "IL" et que sont épouse arrivait, "IL" me disait, presque gêné, de m'avoir parlé "Je te quitte, je dois aller chercher du lait".
C'est clair, "ELLE" et "IL" étaient sur la même longueur d'onde. "IL" a dû rencontrer "ELLE" en sortant de la messe alors que j'ai rencontré mon épouse en dansant avec elle.
Samedi 15 août, j'étais donc en colère d'avoir été rejeté comme un malpropre alors que je tentais de le sortir de son créneau étroit de croyances religieuses.
Je suis sûr qu'il n'a rien compris à mes réactions avec le billet "Les cantiques du quantique"pas plus qu'à la référence à "l'anneau de Möbius" qui relève de ma préférence pour les Sciences. Voyons donc le principe de Werner Heisenberg et de son principe d'incertitude. Google dit "En physique des particules, le principe d'incertitude ou d'indétermination stipule qu'il est impossible de connaître simultanément la position d'une particule car le mesurer modifie le système donné" Einstein détestait l'idée car il considérait que grâce à ses caractéristiques, il était possible de prévoir où elle va aller. Déterministe, il ne pouvait pas croire que Dieu aurait joué aux dés avec l'univers. Niels Bohr, collaborateur d'Heisenberg, sarcastique, avait répliqué à Einstein "Ne dites pas à Dieu (s'il en existe) ce qu'il a à affaire". Quand il y a un début, il y a une fin, mais à part cela, le destin est construit d'une foule de hasards, de méandres, de rencontres imprévues sans empirisme qui entraînerait vers des destinations jamais imaginées. Tout est courbe et jamais linéaire. C'est ce que l'anneau de Möbius révèle par la possibilité de partir et de se retrouver tête en bas, mais qui au retour, reviendrait à la position de départ comme si rien n'avait changé.
Donc, avant d'envoyer un message désobligeant de Boisvert, il vaut mieux comprendre l'origine de son interlocuteur et du sujet dont il parle.
Je suis sûr que si leur couple n'a jamais été une copie l'un de l'autre? Si cela avait été le cas, cela n'aurait jamais marché très longtemps. Je connais trop bien le secteur du numérique pour l'avoir fréquenté pendant près de 40 ans.
Je ne crois pas au divin, mais j'ai cru en moi. comme dans ce sketch révélateur..
- Je viens vous parler de Dieu, me disait une dame en sonnant chez moi.
- Ne bougez pas, je descends, j'aime savoir ce que les gens disent de moi.
Quand je suis descendu, j'étais déçu, elle n'était plus là.
Pour expliquer la provenance de mon pseudo "L'enfoiré", il faut remonter peut-être avant ces 40 ans. J'ai un esprit analytique prêt à opposer tout ce qui est présenté comme nouveauté que tout le monde attendait et en être influencé. J'ai écouté. En même temps, j'ai noté mes remarques . Une fois la présentation terminée, je me suis levé en rappelant les points que j'avais notés. Un certain courage est nécessaire pour oser dire ce que d'autres pensaient peut-être tout bas. J'ai rencontré des bides, bien entendu, mais ceux-ci sont moins importants que de devenir complice de tout ce qu'on entend religieusement sans réagir.
La citation que je reprenais en finale de mon premier billet de 2005 était celle de Gandhi « Celui qui voit un problème et qui ne fait rien, fait partie du problème » que je faisait suivre par une vidéo "Responsable".
Aujourd'hui, je n'ai aucune appréhension à adresser la parole à un inconnu dans la rue qu'il soit blanc, noir, jaune, rouge et même vert de rage. Dans ce cas, il y a aussi des bides potentiels mais cela fait partie du jeu des communications pour augmenter la culture en commun.
Mercredi, je me promenais au marché. Un marchand de fleurs chantait avec les paroles d'une chanson qui sortait d'un haut-parleur. J'aime les fleurs mais je n'aurais jamais vendu des fleurs. Je lui ai parlé et on s'est quitté enchanté d'avoir entamer une conversation à bâton rompu.
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Tout change. Tous évolue en permanence
Qu'on le veuille ou non.
La science travaille avec des modèles qui ne sont pas toujours complets.
Comprendre la gastro-entérites en faisait partie.
Tout change plus vite parfois exponentiellement grâce aux nouvelles technologies et certains ne savent pas suivre ce rythme avec Trump comme chef d'équipe.
Ceux qui ne le comprennent pas, seront dans le futur balayés, engloutis dans leurs convenances conservatrices. Il faut désormais garder des traditions et les intégrer, adaptées aux nouvelles tendances sans peur et sans reproches.
"La banque d'un monde qui change" écrit l'une d'entre elles dans sa pub mais elle est partout. Il y a des choses qui disparaissent et des nouvelles qui apparaissent.
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Du Public au Privé
Sur mon site, mes billets ne sont jamais vraiment terminés. J'entre 99% des commentaires pour des mises à jour datés pour apporter l'évolution des billets eux-mêmes. Je suis le premier consommateur de mon site.
J'y écris des sujets dans beaucoup de domaines, mais je parle aussi parfois de mon entourage et de moi-même.
Dans le "Le Yin et le Yang", je parle de ma relation et de ma manière de vivre avec mon épouse. Ce qui est assez rare sur les réseaux sociaux.
S'il y a des affinités entre mon épouse et moi, elle n'est pas une copie conforme de moi-même que du contraire. "IL" y est mon interlocuteur et apparait avec ses vues personnelle. "IL" n'a pas compris mon point de vue. Mon épouse est complémentaire. Très au courant de la mode, de la cuisine, elle aime tout ce qui fait partie de la décoration d'intérieur, est parfaite en intendance. Elle est mon ministre de l'intérieur. Moi, j'aime la diplomatie, un peu de politique, discuter en tant que ministre des affaires étrangères. Chacun le fait avec le maximum de perspicacité, de clarifications et d'amour avec ses propres spécificités et prérogatives.
J'ai trop tardé à apprendre les techniques utilisées dans le numérique sans y parvenir. Avec l'âge qui avance, on étudie moins vite et le prof ne voit plus où sont les problèmes de compréhension de l'élève dans lequel il faut s'y être plongé avec un esprit algorithmique, sinon on reste à quai en regardant passer le bateau de la modernité. L'écriture, je la conçois avec la tête et les jambes. Elle, en se référant à des magazines et documentations. Une rencontre entre le Yin et le Yang rend une rencontre plus dure avec des étincelles intermédiaires mais elle est plus franche pour éviter toutes les surprises rencontrée par l'hypocrisie dans l'amour mutuel pendant 53 ans. Cela fait une dizaine de baux en tacite reconduction qui avec le recul semblent être passé en un éclair. Le temps joue au quotidien, se traine à une lenteur conditionnelle entre le lundi matin et le dimanche soir. Après coup, on a le sentiment que la semaine a filé dans la banalité glissante en répétitions et les hasards en pensant être protégé contre la réalité extérieure moins prosaïque qui nous nous rattrape dans le classicisme d'une vie à deux dans une généralité paradoxale de la sécurité et de la confiance mutuelle avec quelques détails en parallèle. Mon épouse n'a jamais lu mes billets définitifs. Avant cela, je parle avec de mes projets. Elle me répond et me donne des idées supplémentaires auxquelles je n'avais pas songé et que j'introduirai.
J'ai déjà écrit que j'ai plus facile à comprendre les sciences exactes que les sciences humaines qui dans le secteur de l'analogique, font références à l'esprit des associations d'idées, entre deux ou plusieurs objets de pensée humaines essentiellement différentes, pour trouver une ligne de conduite personnelle sans avoir à exposer une idée personnelle.
La question suivante "Faut-il attendre le 18ème siècle pour tomber amoureux ?". Non, ce n'est pas une question piège. Etonnante peut-être mais tout de même rationnelle et logique en explorant le passé et en constatant la situation actuelle.
La semaine dernière, le 28' parlait de Pamela Anderson . A l'âge de 58 ans, elle est la partenaire de Liam Neeson dans le film "Y a-t-il un flic pour sauver le monde ?". Liam a eu une longue et importante carrière à partir des années 1980 au cinéma. Héros de "La Liste de Schindler" et de la saga à suspense "Taken". Il ne pouvait privilégier les films d'action. "J'ai choisi une comédie, un genre moins bagarreur et plus sympa'". Entre Pamela et Liam, un couple improbable est né. Ses formes ont rencontré le fond. Aucun des deux n'a cherché à stopper l'hémorragie des spéculations que l'on retrouve dans les réseaux sociaux.
"J'ai rencontré Pamela pour le première fois sur le tournage. Nous avons remarqué que nous avions une alchimie très naturelle et une connexion sincère. Ne forçons rien. Laissons les choses se faire", a dit Liam. Il était resté célibataire depuis le décès de son épouse Natasha Richardson qui en 2009, a été victime d'une chute à ski. Avant cela, celle dernière s'était remarié depuis avec Liam, dont elle a fait la connaissance en jouant le rôle-titre de la pièce Anna Christie à Broadway.
Si le flic du film ne sauvera pas le monde avec l'humour dans le film, il a peut-être sauvé Pamela de la dépression.
Coups de foudre ? Hasards de la vie qui ne connait pas de destin ?
Entre eux, il y a des formes et du fond sans hypocrisie, d'où la question :
Retour de vacances
Ce samedi 23 aout, c'est la rentrée. L'Automne s'installe avec plus de fraicheur.
(* Dialogue de sourds) Extrait du chapitre "La pays favori de Dieu)
- L'argent : déception perpétuelle, tristesse intrinsèque. Raison pour laquelle, fait tout souffrir. Souvent lorsque c'est le fondement de notre culture Le paradis ressemble à une éternité passée à manger dans la glace à la vanille. Pas de culture. Pas de sexe. L'exemple de l'ennui dans un bienheureux enfer. C'est un oxymore. Je n'ai rien contre le fait de vivre dans le doute. Cela ne m'intéresse pas de trouver la foi en vivant justes de choses intéressantes et rester curieux jusqu'à ce que la mort vienne me chercher. Etre perdu, je peux le supporter, écrit Douglas Kennedy
-Avec Dieu tout est possible. La foi est une feuille de route pour l'existence terrestre. En la suivant, je suis certain d'aboutir au Royaume de Dieu dans un nouveau Grand Réveil qui dictera les règles avec l'argent de l'Amérique par Sa Lumière, répond son ancien condisciple.
- Ce n'est pas avec une Lumière qu'un athée prend pour référence, mais "Les Lumières". Les Lumières sont un courant de pensée européen philosophique, littéraire et intellectuel qui émerge dans la seconde moitié du XVII e siècle, influencé par des philosophes comme Descartes, Spinoza, Locke, Bayle et Newton, avant de se développer dans toute l'Europe, notamment en France, au XVIII e siècle", dit Allusion.
J'ai reçu un mail de "IL" ce matin. "J’avais choisi le pseudo Arthur à cause la chanson "Arthur, où t'as mis le corps?" qui me trottait dans la tête à ce moment. Très bon choix, me dit-on. Je récite un Pater Noster en latin pour ton épouse chaque jour. Vas-y ! Cherche à comprendre. Quand tu as compris, UN SEUL MAIL autre que M . Ralph Waldo Emerson écrivait "Ne me laissez jamais tombé dans l'erreur commune qui consiste à s'imaginer qu'on est persécuté des lors qu'on est contredit.".
Comme je m'en doutais, il n'a rien compris au sujet de ce billet.
Après la vision du docu-fiction J'ai eu une réaction immédiate : rien n'a changé, sauf le vocabulaire. On n'appelle plus ceux qui n'ont pas les mêmes idéologies et idées des hérétiques. Non, on les appelle aujourd'hui des terroristes.
Que de conneries humaines n'a-t-on pas fait au nom de ton Dieu ou de Allah.
Ils sont tous différents. Chaque religion monothéiste a son Dieu ou Allah ou Yahvé. Chacune a son prophète avec la "Bonne parole". Les chrétiens, Jésus-Christ. Les islamistes, Muhamed. Les Judaïstes, Moïse. Un livre, la Bible, le Coran et la Torah. Du coup, chacun a son jour de congé : dimanche, vendredi, samedi. L'homme a besoin d'un responsable pour ses propres actes et de se reposer un jour par semaine. Dès que les religions monothéistes avec des représentations humaines ont remplacé les religions polythéistes avec des représentations animales comme les religions que l'on appelle mythes égyptiens par exemple. tout est parti en vrille. Dieu est tellement puissant, qu'il a une vue sur tout... Mais pas en Egypte, ni en Grèce antiques. Ils avait plusieurs dieux fonctionnels relatifs à chaque opération qu'ils entreprenaient qu'on dénomme "mythes".
Tant qu'on ne prendra pas un miroir devant soi pour voir la Vérité, en face. Nous ne progresserons pas de manière hiérarchique. Nous travaillons avec une hiérarchie de chefs, de sous-chefs, de sous-sous-chefs.. On ne connait pas l'horizontalité avec la responsabilité au niveau de chacun. Dieu au sommet, puis de proche en proche jusqu'à soi. Et chacun exécute aveuglément ce que le chef a dit de faire. Milgram a fait des tests pour conclure que Le cerveau est câblé pour obéir
La devise anarchiste la plus connue est "Ni Dieu ni maître", une phrase popularisée par l'anarchiste Louis Auguste Blanqui et devenue un slogan populaire dès la fin du XIXe siècle pour exprimer le refus de toute autorité divine ou politique. Cette devise résume la volonté de l'individu de ne se soumettre à aucun pouvoir, qu'il soit religieux ou étatique.
Je choisis un autre slogan comme "Sans Dieu pour tous", tout changerait.
Sur sa tombe, Son épitaphe indique qu'il est né le 5ème jour, 7ème mois de 5796 et décédé le 8ème jour du 10ème mois de 5862. Voir 4000 ans en avance, c'est ce qu'on appelle probablement conjuguer au "future antérieur".
Rêvons un peu...
25/8/2025 : Pendant la période du Covid, j'ai lu quelques extraits pendant une semaine et lu à haute voix des billets d'un gros livre intitulé "Microfictions", de Régis Jaufret.
On les voit partout à la télévision française et pourtant, ils ne sont pas français pour un sou ! Animateurs, acteurs, chanteurs, ces célébrités du paysage médiatique français sont tous issus du plat pays. Alors, cliquez et parcourez notre suite d'images pour savoir qui sont ces stars nées belges !
C'est certainement l'un des visages les plus connus du petit écran français et pourtant il est Belge ! Bernard Yerlès est né à Bruxelles, le 17 janvier 1961.
Ne vous fiez pas à son nom de famille Cécile de France, l'actrice est bien Belge, des Ardennes.
Il en est de même pour Virginie Efira, qui est née à Bruxelles. Elle a acquis cependant la double nationalité française.
Patrick Bauchau Célèbre pour ses débuts dans la Nouvelle Vague aux côtés d’Éric Rohmer, il est ensuite devenu une figure du cinéma et des séries américaines. Il est notamment connu pour ses rôles (pour ne citer qu'eux) dans "Dangereusement vôtre", "Panic Room" (ou "La Chambre forte" au Québec).
Jérémie Renier L'acteur n'est pas Français, mais bien Belge. Il est né le 6 janvier 1981 à Bruxelles.
Marie Gillain L'actrice du mythique "Mon père, ce héros" est née à Rocourt, à côté de Liège.
Benoît Poelvoorde est certainement le plus Belge des acteurs! L'acteur est originaire de Namur.
Émilie Dequenne Primée plusieurs fois aux Magritte et à Cannes, l'actrice est elle aussi Belge.
Déborah François L'actrice est originaire de Liège.
Jonathan Zaccaï D'abord réalisateur et puis acteur, le Bruxellois a joué dans plusieurs réalisations françaises comme la série à succès "Le Bureau des légendes" et les films "Le Grand Bain", "Rémi sans famille" ou encore "De battre mon cœur s'est arrêté".
Damso Le phénomène du rap français est belgo-congolais et son titre "BruxellesVie" n'est on ne peut plus clair !
Angèle Autre phénomène de la musique, l'artiste bruxelloise mobilise les foules de la Belgique au Québec, en passant par la France.
Yolande Moreau On ne présente plus Yolande Moreau, grande figure du cinéma belge, mais pas que.
Alexandra Vandernoot est aussi une actrice connue du petit écran français, elle a joué dans plusieurs séries et téléfilms.
Jean-Jacques Rausin On peut retrouver l'acteur belge dans la série "Ennemi public", qui passe notamment sur TF1, aux côtés d'Angelo Bison, un autre compatriote!
Nicolas Gob L'acteur de "Un Village français" est bruxellois!
Virginie Hocq a percé sur les scènes françaises et est aujourd'hui une humoriste reconnue. Elle est originaire de Nivelles.
Nawell Madani Il est de même pour le phénomène Madani, originaire de Bruxelles!
Salvatore Adamo Du côté des chanteurs, les stars de la chanson française ne le sont pas toujours... c'est le cas pour le Belge Salvatore Adamo, d'origine sicilienne.
Maurane La regrettée Maurane fut elle aussi une star de la chanson française.
Claude Barzotti L'interprète de l'incontournable "R i t a l", qui s'est écoulé à 1,5 million d’exemplaires, n'est pas français, mais Belge, de parents italiens.
Lio Elle nous a marqué avec le titre "Les Brunes comptent pas pour des prunes" et "Banana split", la chanteuse Lio est née au Portugal, mais est arrivée en Belgique à l'âge de 6 ans.
Annie Cordy Personnage emblématique, la regrettée Annie Cordy n'a jamais failli à la réputation des Belges d'être jovials et bons vivants!
Frédéric François De son vrai nom Francesco Barracato, le chanteur est né en Sicile, avant d'arriver en Belgique au jeune âge de 1 an.
Lara Fabian Autre star de la chanson française, la belgo-sicilienne Lara Fabian, née sous le nom de Laura Crokaert.
Jacques Brel est plus qu'une star de la chanson française, il est l'un des monuments de la variété française. Pourtant, il était bien belge et le chantait fièrement!
Olivier Minne Il n'y a pas que des Français au sein du PAF. Olivier Minne, présentateur emblématique de "Fort Boyard", est né à Bruxelles, d'un père belge et d'une mère française.
Stéphane De Groodt Humoriste, acteur, réalisateur, il est aussi chroniqueur chez Canal+ et est bruxellois!
Tatiana Silva La belle Tatiana Silva a conquis le cœur des Français dans l'émission "DALS" et est aussi présentatrice météo sur TF1 et LCI. Elle fut aussi miss Belgique en 2005!
Julie Taton Encore une ex-miss Belgique qui est devenue présentatrice au sein du PAF! La Belge a présenté "Secret Story" aux côtés de Christophe Beaugrand et a aussi présenté l'émission "Babes on the Bus" sur TF1.
Agnès Varda Véritable génie du cinéma français, la regrettée Agnès Varda est née en 1928 d'un père grec et d'une mère française, à Bruxelles! C'est en 1940 qu'elle fuit la Belgique avec sa famille, direction la France.
Johnny Hallyday Le monstre de la chanson française est né d'un père belge, d'où son nom de famille si populaire en Belgique, "Smet".
Audrey Hepburn L'icône hollywoodienne est née à Bruxelles, plus précisément dans la commune d'Ixelles, en 1929.
Le problème, c'est que la Belgique est trop petite pour réussir....
Selon une étude, il est peu probable d'être ami avec quelqu'un qui ne partage pas les mêmes opinions politiques
Avec l'arrivée au pouvoir de Donald Trump, les États-Unis sont un pays qui semble être au bord d'une nouvelle guerre civile. La nation est plus divisée que jamais entre la gauche et la droite, mais le problème pourrait être bien pire que ce que l'on imagine si l'on en croit les conclusions d'une nouvelle étude...
Publiée dans la revue Social Psychological and Personality Science en juillet 2025, cette étude a révélé que les amitiés entre Américains ayant des opinions politiques différentes sont incroyablement rares.
Ce type d'étude est en réalité un domaine de recherche assez avancé. Par exemple, l'homophilie politique, terme utilisé pour désigner la tendance à s'associer à des personnes partageant les mêmes opinions, est un phénomène bien connu.
La relation entre ceux qui ont des opinions opposées, en particulier en matière de politique, est moins bien comprise. À cet égard, les conclusions d'une étude récente menée par Angela J. Bahns, professeure de psychologie au Wellesley College, apportent une réponse à cette question complexe.
"De nombreuses recherches en psychologie sur les amitiés intergroupes considèrent la race/l'ethnicité ou la religion comme une dimension de différence", a expliqué Angela J. Bahns à PsyPost.
"Étant donné que les groupes politiques sont devenus une partie importante de l'identité de nombreuses personnes, je cherchais à savoir s'il était possible d'avoir des amitiés entre personnes d'avis politiques différents, de la même manière que des camaraderies interraciales et interreligieuses sont associées à des attitudes plus positives envers les groupes extérieurs", a ajouté Angela J. Bahns.
Angela J. Bahns, qui est également directrice du Prejudice Reduction and Friendship Diversity Lab (laboratoire de réduction des préjugés et de diversité dans l'amitié), a cherché à déterminer si des relations amicales étaient possibles entre des personnes ayant des avis politiques différents, et ses conclusions sont surprenantes...
À partir des données d'une enquête menée auprès de 537 couples à New York, Boston et dans des universités du nord-est des États-Unis, ainsi que d'une étude réalisée par CloudResearch Connect auprès de 434 couples d'amis, Angela J. Bahns a constaté que les amitiés entre personnes d'opinions politiques opposées sont assez rares.
Dans la première enquête, la plupart étaient alignées politiquement ; seulement 3 % des couples ont indiqué que leur amitié n'était pas alignée politiquement.
Cette fois, 8 % des amitiés n'étaient pas alignées politiquement. Cependant, les deux études ont révélé que seulement un quart des couples présentaient une différence moyenne de plus de 1,5 % entre leurs divergences sur une échelle de sept points, selon PsyPost.
"Avec l'arrivée de Donald Trump au pouvoir, notre pays est très polarisé sur le plan politique, mais j'ai été surprise de constater qu'il y avait très peu d'amitiés bipartites dans ces études", a déclaré Angela J. Bahns. Cependant, l'enquête a permis de dégager un aspect favorable.
En effet, les couples d'amis ayant des affinités politiques contraires ont évalué les groupes opposés de manière plus positive, ce qui est excellent pour la cohésion nationale. En revanche, ceux qui ne partageaient pas le même avis avaient également tendance à avoir des relations amicales de moins bonne qualité.
"Dans les deux études, les personnes qui étaient en désaccord avec leurs amis en matière de politique ont évalué leurs relations amicales comme étant légèrement moins satisfaisantes", selon l'analyse de PsyPost.
"Cela suggère que les désaccords politiques peuvent introduire des tensions ou un malaise dans une relation, même s'ils ne mettent pas complètement fin à l'amitié", explique PsyPost.
En plus des principales conclusions de l'étude, les chercheurs ont constaté que les personnes plus ouvertes à discuter de leurs divergences avaient également tendance à évaluer leur amitié de manière plus positive, même si leur camarade avait des opinions politiques différentes.
"Ce trait de caractère était modestement lié à l'orientation politique dans une étude, mais pas dans l'autre, et il semblait jouer un rôle mineur, mais significatif dans la manière dont les gens géraient les divergences politiques au sein de leurs relations amicales", a rapporté PsyPost.
Aurore Delplace qui joue dans un SI GRAND SOLEIL (série sur la 3ème chaine française) est Belge également. Elle joue le rôle de Johanna Lemeur, une avocate. En plus elle est chanteuse et danseuse. Elle est née à Bruxelles.
Voici son parcours : https://fr.wikipedia.org/wiki/Aurore_Delplace
Bonsoir Elisabeth,
Merci pour ce supplément d'information.
Je ne connaissais pas
Les Belges sont assez différents dans certains points comme l'autodérision.
On sait qu'on est petit alors on joue avec cette situation.
Vous avez pu lire, qu'après plus de 20 ans sur agoravox.fr à envoyer mes billets en préversion, c'est terminé.
J'en ai eu marre de leurs validations alors que les commentaires ne sont pas validés et sont parfois à la limite de l'acceptable.
Bruxelles est encore plus particulier.
En marchant dans les rues, on se croit en vacances en écoutant les conversations en toutes les langues.
Oui j'ai vu que vous aviez terminé avec Agoravox.fr. Vous aurez ainsi plus de temps pour autre chose. J'aimais bien aller en Belgique dans mon enfance, adolescence et encore jusqu'en 2017, année où mon mari est décédé, et comme j'habite dans le sud de la France depuis 1975, je pense que je ne retournerai pas en Belgique, vu mon âge (73 ans bientôt). Bonne soirée.
Bonsoir, Ne dites jamais retourner en Belgique ou ailleurs.
Vous avez 73 ans. J'en ai 78 le 1er septembre.
Je voyage dès l'âge de 10 ans.
La première fois, c'était à Le Dramont que vous devez connaitre puisque vous habitez dans le sud.
En 1961, ce l'avion jusqu'en Corse à Ajaccio.
J'ai écrit récemment "J'ai attrapé le virus du voyage" http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2025/07/12/le-virus-du-voyage.html
Le Dramont est dans le Var, je n'y suis jamais allé, non. On allait en voyage plutôt dans le Nord de la France, en Bretagne, en Alsace Lorraine et en Ariège. Je n'ai jamais pris l'avion de ma vie, je voyageais surtout en voiture, un peu en train et un peu en Ferry pour aller en Irlande ou Grande Bretagne. Bonne journée.
Selon le quotidien satirique français le Canard enchaîné, une instruction du ministère français de la Santé, datant du 18 juillet a été envoyée aux hôpitaux de l’Hexagone pour les encourager à se préparer à un possible conflit d’ici mars 2026.
Comme le rapportent plusieurs médias français, dont TF1, le Canard Enchaîné affirme avoir mis la main sur une des instructions envoyées par le ministère de la Santé aux hôpitaux publics français pour leur demander de se préparer, d’ici au mois de mars 2026, à un possible "engagement majeur".
D’après le journal satirique, les autorités anticipent l’arrivée dans les hôpitaux français de 10.000 à 50.000 soldats blessés sur une période allant de 10 à 180 jours.
Comme le mentionnent plusieurs journaux, dont Ouest France, "dans cette perspective, les professionnels de santé sont appelés à intégrer le Service de santé des Armées, quel que soit leur secteur d’exercice".
La France, base arrière pour soigner les soldats blessés français et alliés ?
Selon le Canard enchaîné, le ministère de Catherine Vautrin envisage de créer des centres médicaux afin d’accueillir des patients de retour de la zone de combat. Ces centres devront être situés à proximité d’une gare routière ou ferroviaire, d’un port ou d’un aéroport pour "permettre le réacheminement vers leur nation d’appartenance de soldats étrangers", explique le ministère de la Santé.
Ce courrier du 18 juillet 2025, est présenté comme devant permettre d’accueillir des centaines de milliers de soldats blessés si la France venait à s’engager dans une guerre à grande échelle en Europe.
La France pourrait ainsi devenir une base arrière pour soigner les soldats blessés français ou alliés, issus de la coalition des Volontaires s’engageant dans le cadre des garanties de sécurité à l’Ukraine.
La Belgique défie Israël et reconnaît la Palestine : coup de tonnerre diplomatique à l'ONU
C’est un véritable séisme diplomatique qui vient de frapper les couloirs feutrés des Nations Unies. La Belgique, par la voix de son ministre des Affaires étrangères Bernard Quintin, vient d’annoncer officiellement qu’elle reconnaîtra l’État de Palestine lors de la prochaine Assemblée générale de l’ONU. Cette décision, qui intervient dans un contexte de tensions extrêmes au Proche-Orient, marque un tournant décisif dans la politique étrangère belge et européenne. Le petit royaume, souvent perçu comme consensuel et mesuré, prend ainsi une position courageuse qui risque de faire des vagues bien au-delà de ses frontières.
L’annonce, faite ce matin à Bruxelles, résonne comme un coup de tonnerre dans le ciel diplomatique européen. Après des mois de tergiversations et de débats internes houleux, la coalition gouvernementale belge a finalement tranché en faveur d’une reconnaissance pleine et entière de l’État palestinien. Cette décision intervient alors que le conflit israélo-palestinien connaît une escalade sans précédent depuis octobre 2023, avec des conséquences humanitaires catastrophiques à Gaza. Le timing n’est pas anodin : la Belgique cherche visiblement à peser de tout son poids moral et diplomatique pour faire bouger les lignes dans ce conflit qui semble enlisé dans une spirale de violence sans fin.
Les tractations au sein du gouvernement Vivaldi ont été particulièrement âpres ces dernières semaines. Sources gouvernementales à l’appui, on apprend que les socialistes et les écologistes poussaient depuis longtemps pour cette reconnaissance, tandis que les libéraux, traditionnellement plus proches des positions israéliennes, freinaient des quatre fers. Le Premier ministre Alexander De Croo a dû déployer des trésors de diplomatie interne pour maintenir l’unité de sa coalition sur ce dossier ultra-sensible. Les réunions se sont multipliées, parfois jusqu’à tard dans la nuit, avec des échanges particulièrement vifs entre les différentes composantes de la majorité.
La pression de la société civile belge a joué un rôle déterminant dans cette décision. Les manifestations pro-palestiniennes se sont multipliées dans les rues de Bruxelles, Anvers et Liège ces derniers mois, rassemblant des dizaines de milliers de personnes. Les organisations de défense des droits humains, les syndicats et une partie importante du monde académique ont exercé une pression constante sur le gouvernement pour qu’il prenne position. Cette mobilisation citoyenne sans précédent a fini par faire pencher la balance, obligeant même les plus réticents au sein de la coalition à reconsidérer leur position.
Bernard Quintin, l’architecte d’un tournant diplomatique
Le ministre des Affaires étrangères Bernard Quintin apparaît comme le grand artisan de cette décision historique. Diplomate de carrière avant d’entrer en politique, il a su naviguer avec habileté entre les différentes sensibilités au sein du gouvernement et de l’opinion publique belge. Ses voyages répétés au Proche-Orient ces derniers mois, ses rencontres avec les dirigeants palestiniens mais aussi avec des représentants de la société civile israélienne favorable à la paix, ont forgé sa conviction. « La Belgique ne peut plus rester spectatrice passive d’une tragédie qui se déroule sous nos yeux », aurait-il déclaré lors d’une réunion gouvernementale décisive la semaine dernière.
L’homme, réputé pour sa mesure et son sens du compromis, a surpris par sa détermination sur ce dossier. Quintin a méthodiquement construit son argumentaire, s’appuyant sur le droit international, les résolutions de l’ONU et les positions de plus en plus nombreuses d’États européens reconnaissant la Palestine. Sa stratégie a consisté à présenter cette reconnaissance non pas comme un acte hostile à Israël, mais comme une contribution concrète à la solution à deux États, seule voie viable selon lui pour une paix durable dans la région. Cette approche nuancée a fini par convaincre les plus sceptiques au sein du gouvernement.
L’influence décisive du Parlement fédéral
Le Parlement fédéral belge a exercé une pression considérable sur l’exécutif ces derniers mois. Plusieurs résolutions appelant à la reconnaissance de la Palestine ont été déposées, créant un momentum politique difficile à ignorer pour le gouvernement. Les débats parlementaires ont été particulièrement intenses, avec des interventions passionnées de députés de tous bords politiques. La commission des Relations extérieures a organisé de nombreuses auditions, recevant des experts internationaux, des représentants d’ONG et des témoins directs du conflit. Cette mobilisation parlementaire transpartisane a créé les conditions politiques nécessaires pour que le gouvernement franchisse finalement le pas.
Sans surprise, la réaction israélienne ne s’est pas fait attendre. Le ministère des Affaires étrangères israélien a immédiatement convoqué l’ambassadeur belge à Tel-Aviv pour lui signifier le « profond mécontentement » du gouvernement Netanyahu. Des sources diplomatiques israéliennes parlent d’une « trahison » et d’une « récompense au terrorisme ». Le Premier ministre israélien lui-même aurait personnellement appelé Alexander De Croo pour tenter de le faire revenir sur cette décision, en vain. Les menaces de représailles économiques et diplomatiques planent déjà, Israël ayant l’habitude de sanctionner durement les pays qui reconnaissent la Palestine.
L’establishment sécuritaire israélien considère cette reconnaissance comme un précédent dangereux qui pourrait créer un effet domino en Europe. La crainte à Tel-Aviv est que d’autres pays européens, jusqu’ici hésitants, suivent l’exemple belge. Les lobbies pro-israéliens en Europe sont déjà mobilisés pour tenter d’endiguer ce mouvement, multipliant les contacts avec les gouvernements et les parlements nationaux. Mais la dynamique semble désormais enclenchée, et il sera difficile de l’arrêter, surtout si la situation humanitaire à Gaza continue de se détériorer.
L’enthousiasme palestinien et arabe
À Ramallah, siège de l’Autorité palestinienne, c’est l’euphorie. Le président Mahmoud Abbas a salué une « décision historique et courageuse » qui « rend justice au peuple palestinien ». Des scènes de liesse ont été observées dans les rues de plusieurs villes de Cisjordanie, où la population a accueilli cette nouvelle comme une victoire diplomatique majeure après des mois de souffrance et d’isolement. Les dirigeants palestiniens voient dans cette reconnaissance belge le début d’une nouvelle dynamique internationale qui pourrait enfin sortir leur cause de l’impasse actuelle.
Le monde arabe dans son ensemble a accueilli très favorablement cette annonce. L’Arabie Saoudite, les Émirats arabes unis, l’Égypte et la Jordanie ont tous salué la décision belge, y voyant un signe encourageant de l’évolution de la position européenne sur le conflit. La Ligue arabe a immédiatement appelé les autres pays européens à suivre l’exemple belge. Cette reconnaissance intervient à un moment où plusieurs pays arabes reconsidèrent leur normalisation avec Israël, face à l’ampleur de la crise humanitaire à Gaza. La Belgique pourrait ainsi contribuer à redéfinir les équilibres diplomatiques dans toute la région.
Les réactions contrastées en Europe
Au sein de l’Union européenne, les réactions sont partagées. Si l’Espagne, l’Irlande, la Slovénie et Malte, qui ont déjà reconnu la Palestine, ont applaudi la décision belge, d’autres capitales européennes restent plus réservées. Paris observe avec attention mais maintient sa position traditionnelle selon laquelle la reconnaissance doit s’inscrire dans le cadre d’un processus de paix global. Berlin, toujours marqué par son histoire particulière avec Israël, reste sur une ligne prudente. La Commission européenne a rappelé que la reconnaissance des États relève de la compétence nationale, tout en soulignant l’importance de maintenir l’unité européenne sur les grandes questions de politique étrangère.
Une société belge profondément divisée
La décision du gouvernement reflète et amplifie les divisions profondes qui traversent la société belge sur la question israélo-palestinienne. D’un côté, une partie importante de la population, notamment issue de l’immigration maghrébine et turque, célèbre cette reconnaissance comme une victoire de la justice. De l’autre, la communauté juive belge, forte d’environ 40.000 personnes, exprime son inquiétude et sa déception. Le Comité de Coordination des Organisations Juives de Belgique a dénoncé une décision « irresponsable et dangereuse » qui « légitime le terrorisme ». Les tensions communautaires, déjà vives depuis le début du conflit à Gaza, risquent de s’exacerber.
Les universités belges sont devenues des champs de bataille idéologiques sur cette question. Des campements pro-palestiniens ont fleuri sur plusieurs campus, tandis que des étudiants juifs dénoncent un climat d’intimidation et d’antisémitisme. La reconnaissance officielle de la Palestine par le gouvernement belge risque d’alimenter ces tensions déjà explosives. Les autorités académiques peinent à maintenir un équilibre entre liberté d’expression et maintien de l’ordre, dans un contexte où chaque prise de position est scrutée et critiquée. Cette polarisation du débat public inquiète de nombreux observateurs qui craignent une fracture durable du tissu social belge.
Les conséquences économiques potentielles
Au-delà des considérations morales et politiques, la reconnaissance de la Palestine pourrait avoir des répercussions économiques concrètes pour la Belgique. Les échanges commerciaux entre la Belgique et Israël représentent plusieurs milliards d’euros par an, notamment dans les secteurs de la haute technologie, de la pharmacie et du diamant. Anvers, capitale mondiale du diamant, entretient des liens historiques étroits avec l’industrie diamantaire israélienne. Des voix s’élèvent déjà dans le monde des affaires pour s’inquiéter des possibles représailles économiques israéliennes. Certaines entreprises belges actives en Israël craignent de se voir exclues des appels d’offres publics ou de perdre leurs partenaires commerciaux.
Paradoxalement, cette reconnaissance pourrait aussi ouvrir de nouvelles opportunités économiques. Les territoires palestiniens, malgré leur situation difficile, représentent un marché potentiel pour les entreprises belges, notamment dans les domaines de la reconstruction, de l’infrastructure et du développement durable. La coopération au développement belge, déjà active dans les territoires palestiniens, pourrait voir son budget augmenter significativement. Certains économistes estiment que la Belgique pourrait jouer un rôle de pont entre l’Europe et un futur État palestinien viable, créant ainsi de nouvelles opportunités commerciales et diplomatiques à long terme.
Le rôle des médias dans la formation de l’opinion publique
Les médias belges ont joué un rôle crucial dans l’évolution de l’opinion publique sur cette question. La couverture intensive du conflit à Gaza, avec des images choquantes de victimes civiles, a profondément marqué les esprits. Les grands quotidiens francophones comme Le Soir et La Libre Belgique, ainsi que leurs homologues néerlandophones De Standaard et De Morgen, ont multiplié les reportages, les analyses et les tribunes sur le sujet. Cette médiatisation intense a contribué à sensibiliser l’opinion publique belge aux souffrances du peuple palestinien, créant un terreau favorable à la reconnaissance officielle.
L’évolution du droit international sur la question palestinienne
La reconnaissance de la Palestine par la Belgique s’inscrit dans une évolution juridique internationale qui remonte à plusieurs décennies. Depuis la proclamation de l’État de Palestine par l’OLP en 1988, plus de 140 pays ont reconnu cet État, représentant environ 70% de la population mondiale. Les résolutions de l’Assemblée générale des Nations Unies, notamment la résolution 67/19 de 2012 accordant à la Palestine le statut d’État observateur non-membre, ont progressivement consolidé la légitimité internationale de la revendication palestinienne à la souveraineté. La Cour internationale de Justice, dans plusieurs avis consultatifs, a également affirmé le droit du peuple palestinien à l’autodétermination.
Le droit international humanitaire et les Conventions de Genève constituent un autre pilier juridique important. La Belgique, en tant que dépositaire historique de ces conventions et siège de nombreuses institutions internationales, se devait d’être cohérente avec ses propres valeurs et engagements internationaux. La reconnaissance de la Palestine peut ainsi être vue comme une application logique des principes du droit international que la Belgique a toujours défendus. Cette cohérence juridique renforce la crédibilité de la position belge sur la scène internationale et lui donne une assise morale difficile à contester.
Les précédents européens récents
La décision belge s’inscrit dans une dynamique européenne qui s’accélère depuis quelques mois. L’Espagne, l’Irlande et la Slovénie ont reconnu la Palestine en mai 2024, créant une brèche dans le consensus européen traditionnel. La Norvège, bien que non-membre de l’UE, a également franchi le pas à la même période. Ces reconnaissances successives ont créé un précédent qui facilite la décision belge et pourrait encourager d’autres pays européens à suivre. Le Portugal, la Grèce et même certains pays nordiques envisageraient sérieusement cette option, selon des sources diplomatiques européennes.
L’argument de la « masse critique » devient de plus en plus difficile à ignorer pour les capitales européennes encore réticentes. Avec désormais onze pays de l’UE reconnaissant la Palestine (Suède, Chypre, Malte, Pologne, République tchèque, Slovaquie, Hongrie, Roumanie, Bulgarie, et maintenant Espagne, Irlande, Slovénie et Belgique), la position de non-reconnaissance devient minoritaire au sein de l’Union. Cette évolution met une pression croissante sur les grandes puissances européennes comme la France, l’Allemagne et l’Italie pour reconsidérer leur position. La Belgique, en rejoignant ce groupe, contribue à faire pencher la balance vers une reconnaissance majoritaire au sein de l’UE.
Le rôle historique de la Belgique dans les conflits internationaux
La Belgique a toujours eu une tradition de médiation et de neutralité active dans les conflits internationaux. Depuis son indépendance en 1830, le petit royaume a souvent joué un rôle disproportionné par rapport à sa taille sur la scène diplomatique mondiale. Bruxelles, capitale de l’Europe et siège de l’OTAN, est devenue un carrefour incontournable de la diplomatie internationale. Cette position unique confère à la Belgique une responsabilité particulière et une capacité d’influence qui dépasse largement ses frontières géographiques. La reconnaissance de la Palestine s’inscrit dans cette tradition de diplomatie audacieuse et indépendante.
La gestion des relations avec Israël
Le défi immédiat pour la diplomatie belge sera de maintenir des canaux de communication avec Israël malgré cette reconnaissance. L’histoire montre qu’Israël peut être intransigeant avec les pays qui reconnaissent la Palestine, allant jusqu’à rappeler ses ambassadeurs ou suspendre certaines coopérations. La Belgique devra naviguer avec habileté pour éviter une rupture totale qui serait contre-productive. Les liens économiques, scientifiques et culturels entre les deux pays sont trop importants pour être sacrifiés sur l’autel des divergences politiques. Le ministre Quintin a d’ailleurs annoncé qu’il se rendrait prochainement à Tel-Aviv pour expliquer la position belge et maintenir le dialogue.
La question de la sécurité est également cruciale. La Belgique, qui a connu les attentats terroristes de 2016, entretient une coopération sécuritaire étroite avec les services israéliens. Cette collaboration, notamment en matière de renseignement et de lutte contre le terrorisme, est vitale pour la sécurité nationale belge. Les autorités belges devront s’assurer que la reconnaissance de la Palestine ne compromet pas ces échanges essentiels. Des garanties devront être données à Israël sur le fait que cette reconnaissance ne signifie en aucun cas un soutien aux groupes terroristes ou une remise en cause du droit d’Israël à exister et à se défendre.
L’établissement de relations diplomatiques avec la Palestine
Reconnaître la Palestine est une chose, établir des relations diplomatiques concrètes en est une autre. La Belgique devra décider rapidement du niveau de représentation diplomatique qu’elle souhaite établir avec l’État palestinien. Ouvrira-t-elle une ambassade à Ramallah ? Élèvera-t-elle le statut de sa représentation actuelle ? Ces questions pratiques sont loin d’être anodines et auront des implications politiques importantes. La Belgique devra également définir clairement avec quelles autorités palestiniennes elle entend dialoguer, dans un contexte où la division entre le Fatah en Cisjordanie et le Hamas à Gaza complique considérablement la donne.
Le soutien au développement économique et institutionnel de la Palestine deviendra une priorité de la politique étrangère belge. Au-delà de la reconnaissance symbolique, la Belgique devra mettre en place des programmes concrets d’aide et de coopération. Cela impliquera probablement une augmentation significative du budget de la coopération au développement alloué aux territoires palestiniens. Des projets dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’infrastructure et de la gouvernance devront être développés. La Belgique pourrait aussi jouer un rôle de facilitateur pour attirer des investissements européens en Palestine, contribuant ainsi à créer les conditions économiques d’un futur État viable.
La coordination avec les partenaires européens et internationaux
La Belgique ne peut agir seule sur un dossier aussi complexe. La coordination avec ses partenaires européens sera essentielle pour maximiser l’impact de cette reconnaissance. Des contacts étroits devront être maintenus avec les autres pays ayant reconnu la Palestine pour harmoniser les positions et les actions. La Belgique pourrait prendre l’initiative de créer un groupe de contact européen sur la Palestine, réunissant les pays reconnaissant cet État pour coordonner leur action diplomatique et leur aide au développement. Cette approche collective renforcerait le poids de la position européenne dans les négociations internationales.
Le renforcement de la solution à deux États
La reconnaissance belge de la Palestine vise explicitement à revitaliser la solution à deux États, largement considérée comme moribonde ces dernières années. En reconnaissant la Palestine, la Belgique envoie un signal fort : cette solution reste la seule viable pour une paix durable dans la région. Cette position s’oppose frontalement aux projets d’annexion de certains territoires palestiniens par Israël et aux visions maximalistes des deux côtés du conflit. La reconnaissance internationale croissante de la Palestine crée une réalité diplomatique qui rend plus difficile l’enterrement définitif de cette solution. Elle oblige également les acteurs régionaux et internationaux à repenser leurs stratégies et à relancer des initiatives de paix qui semblaient enlisées.
L’impact psychologique de cette reconnaissance ne doit pas être sous-estimé. Pour les Palestiniens, elle représente une validation internationale de leurs aspirations nationales après des décennies de lutte et de souffrance. Cette reconnaissance peut contribuer à renforcer les forces modérées palestiniennes qui croient encore au dialogue et à la négociation, face aux éléments radicaux qui prônent la violence comme seule solution. Pour les Israéliens, elle constitue un avertissement : l’isolement diplomatique guette si le statu quo perdure. Cette pression internationale croissante pourrait, à terme, favoriser l’émergence d’un leadership israélien plus ouvert au compromis.
Les obstacles persistants à la paix
Malgré cette avancée diplomatique, les obstacles fondamentaux à la paix demeurent intacts. La question des colonies israéliennes en Cisjordanie, celle du statut de Jérusalem, le droit au retour des réfugiés palestiniens, les frontières définitives, la sécurité d’Israël… tous ces nœuds gordiens restent à trancher. La reconnaissance de la Palestine par la Belgique et d’autres pays européens ne résout aucune de ces questions de fond. Elle pourrait même, paradoxalement, durcir les positions israéliennes si Tel-Aviv se sent acculé par la communauté internationale. Le risque est réel de voir se creuser encore davantage le fossé entre les positions des deux parties.
La division palestinienne entre le Fatah et le Hamas reste également un obstacle majeur. Comment négocier avec un interlocuteur palestinien divisé ? Comment garantir qu’un accord éventuel sera respecté par toutes les factions palestiniennes ? La reconnaissance internationale de la Palestine ne résout pas cette équation complexe. Au contraire, elle pourrait exacerber les rivalités internes palestiniennes, chaque faction cherchant à capitaliser sur cette victoire diplomatique. La Belgique et les autres pays reconnaissant la Palestine devront naviguer avec prudence dans ces eaux troubles de la politique palestinienne interne.
Le rôle des acteurs régionaux et internationaux
La reconnaissance belge intervient dans un contexte régional en pleine mutation. Les accords d’Abraham, qui ont vu plusieurs pays arabes normaliser leurs relations avec Israël, ont redessiné la carte géopolitique du Proche-Orient. Cependant, la guerre à Gaza a mis ces accords sous tension extrême, avec une opinion publique arabe massivement hostile à Israël. La reconnaissance de la Palestine par des pays européens pourrait donner aux pays arabes une marge de manœuvre pour maintenir leurs relations avec Israël tout en apaisant leur opinion publique. C’est un équilibre délicat qui pourrait, paradoxalement, contribuer à stabiliser la région à moyen terme.
L’émergence d’une diplomatie européenne plus assertive
La décision belge pourrait marquer le début d’une diplomatie européenne plus indépendante vis-à-vis des États-Unis sur la question israélo-palestinienne. Traditionnellement alignée sur Washington dans ce dossier, l’Europe commence à faire entendre sa propre voix, reflétant les sensibilités de ses opinions publiques et ses propres intérêts géopolitiques. Cette émancipation diplomatique est significative dans un contexte où l’influence américaine au Proche-Orient est remise en question et où de nouveaux acteurs comme la Chine et la Russie cherchent à étendre leur influence dans la région. La Belgique, en prenant cette initiative, contribue à définir une position européenne distincte qui pourrait, à terme, permettre à l’UE de jouer un rôle de médiateur plus crédible dans le conflit.
Cette assertivité nouvelle de la diplomatie européenne ne se limite pas à la question palestinienne. Elle s’inscrit dans une tendance plus large de l’Europe à défendre ses valeurs et ses intérêts de manière plus autonome sur la scène internationale. La guerre en Ukraine, les tensions avec la Chine, les défis climatiques… sur tous ces dossiers, l’Europe cherche à définir sa propre voie, parfois en décalage avec ses alliés traditionnels. La reconnaissance de la Palestine par la Belgique et d’autres pays européens est un symptôme de cette évolution vers une souveraineté stratégique européenne dont on parle tant à Bruxelles.
L’importance du courage politique dans un monde polarisé
Dans un monde de plus en plus polarisé, où les positions médianes sont souvent inaudibles, la décision belge démontre qu’il est encore possible pour un pays de prendre des positions de principe basées sur ses valeurs et le droit international. Ce courage politique, qui expose la Belgique à des critiques et potentiellement à des représailles, envoie un message fort : les petits et moyens pays peuvent encore influencer l’agenda international quand ils agissent avec conviction. Cette leçon est particulièrement importante à une époque où beaucoup se résignent à l’impuissance face aux grandes puissances.
Le leadership moral en diplomatie reste un atout puissant, même dans un monde dominé par les rapports de force. La Belgique, en reconnaissant la Palestine, se positionne du côté de ce qu’elle perçoit comme la justice historique, quitte à payer un prix diplomatique et économique. Cette approche idéaliste, que certains qualifieront de naïve, pourrait inspirer d’autres pays à sortir de leur zone de confort diplomatique. Dans un système international où le cynisme et le calcul dominent souvent, ces actes de courage politique sont essentiels pour maintenir vivants les principes du droit international et de la justice.
Les limites de la reconnaissance diplomatique
Il faut cependant rester lucide sur les limites de la reconnaissance diplomatique. Reconnaître un État ne crée pas automatiquement les conditions de son existence effective. La Palestine reconnue par la Belgique reste un territoire occupé, fragmenté, sans contrôle réel sur ses frontières, ses ressources ou son espace aérien. La reconnaissance est un geste symbolique important, mais elle ne remplace pas un processus de paix concret aboutissant à un accord négocié entre les parties. Le risque existe que cette reconnaissance devienne une forme de satisfaction morale pour les pays européens, leur permettant de se donner bonne conscience sans s’engager dans les efforts difficiles nécessaires pour faire avancer concrètement la paix.
La reconnaissance de la Palestine par la Belgique marque indéniablement un tournant historique dans la diplomatie européenne et mondiale sur le conflit israélo-palestinien. Cette décision courageuse, prise dans un contexte de tensions extrêmes et de pressions multiples, témoigne de la volonté belge de jouer un rôle actif dans la recherche d’une solution juste et durable à l’un des conflits les plus anciens et les plus complexes de notre époque. En franchissant ce pas, la Belgique rejoint un mouvement international croissant qui refuse de se résigner au statu quo et qui croit encore à la possibilité d’une paix fondée sur la coexistence de deux États.
Les conséquences de cette décision restent largement imprévisibles. Elle pourrait catalyser une dynamique européenne et internationale favorable à la relance du processus de paix, ou au contraire contribuer à durcir les positions et à approfondir les divisions. Ce qui est certain, c’est que la Belgique a choisi de sortir de sa zone de confort diplomatique pour prendre une position de principe, assumant les risques qui en découlent. Cette audace diplomatique, qu’elle soit jugée visionnaire ou téméraire par l’histoire, témoigne de la capacité des démocraties à agir selon leurs valeurs, même quand cela va à l’encontre de leurs intérêts immédiats. Dans un monde où le cynisme et la realpolitik semblent triompher, c’est peut-être là la leçon la plus importante de cette reconnaissance belge de la Palestine : le courage politique et moral reste possible, et parfois nécessaire, pour faire bouger les lignes de l’histoire.
Le président américain Donald Trump a enfreint la loi en envoyant la Garde nationale à Los Angeles, a statué mardi un juge fédéral. Le juge a interdit le recours à l'armée en Californie "pour faire respecter la loi", mais a suspendu sa décision dans l'attente de nouvelles actions en justice.
Donald Trump a envoyé en juin environ 4.000 membres de la Garde nationale et 700 soldats d'élite dans la deuxième plus grande ville du pays pour réprimer les manifestations contre les arrestations arbitraires d'immigrés.
"Des manifestations ont effectivement eu lieu à Los Angeles et certains individus ont fait usage de la force", a souligné le juge Charles Breyer. "Mais il n'y a eu aucune insurrection, ni aucune incapacité des forces de l'ordre à répondre aux manifestations et à faire respecter la loi."
Donald Trump a donc enfreint le Posse Comitatus Act qui interdit le déploiement de l'armée sur le sol américain à des fins de maintien de l'ordre.
Cette décision est une victoire pour le gouverneur démocrate de Californie, Gavin Newsom, même s'il ne reste qu'une centaine de soldats présents dans l'État.
Le président a déjà menacé de déployer l'armée dans d'autres villes démocrates, comme Chicago et Baltimore.
Ne faudrait-il pas envoyer la Garde Nationale en Floride ?
Écrit par : Allusion | 02/09/2025
Beauté traditionnelle : Les 20 plus anciennes églises d’Amérique
1. Cathédrale de San Juan Bautista : 1521
Située dans le vieux San Juan, cette cathédrale est la plus ancienne de tous les territoires américains. Construite à l’origine en bois, elle a été détruite par des empêtes, puis reconstruite en pierre. Elle abrite la tombe de Juan Ponce de León, un explorateur espagnol, et accueille toujours des offices.
2. Mission San Miguel : 1610
Construite en adobe par des ouvriers indigènes sous la direction des Franciscains, cette église présente des murs et un autel d’origine. Ce qui la rend unique, c’est sa longévité : c’est la plus ancienne église conservée dans la partie continentale des États-Unis. Malgré les réparations, une grande partie de l’art du XVIIe siècle est encore visible aujourd’hui.
3. Mission San Agustín De La Isleta : 1613
Cette mission en adobe a été construite selon des méthodes traditionnelles avec du bois et de l’argile. Au fil du temps, l’église est devenue un rare symbole de fusion culturelle et de continuité religieuse. Toujours en activité après quatre siècles, elle continue de servir la communauté Isleta Pueblo.
4. Église de la mission San Estevan Del Rey : 1629
Peu d’églises ont un cadre aussi spectaculaire que celle-ci, perchée au sommet d’une mesa de 367 pieds à Acoma Pueblo. La construction a nécessité le transport à la main de chaque bois et bloc d’adobe. Après plus de 10 ans de travail, le résultat fut l’une des missions espagnoles les plus durables du Sud-Ouest.
5. Église de Jamestown : 1639
Cette église anglicane se dresse près des ruines de la première colonie anglaise permanente d’Amérique. Les versions précédentes en bois ayant brûlé ou s’étant effondrées, les colons ont utilisé la brique pour des raisons de durabilité. Aujourd’hui, une version restaurée incorpore ces fondations d’origine et relie les visiteurs d’aujourd’hui à une pièce maîtresse de l’histoire des débuts des États-Unis.
6. Ancienne église de Bergen : 1660
Dans ce qui est aujourd’hui Jersey City, des colons néerlandais ont fondé cette congrégation de l’église réformée il y a plus de 360 ans. Bien que la structure actuelle date du XIXe siècle, les archives et les traditions remontent à 1660. Les offices, qui se déroulaient autrefois en néerlandais, reflètent son profond héritage colonial.
7. Mary's Whitechapel : 1669
Utilisée par l’élite des familles coloniales, cette église de Virginie est simple mais élégante, typique de la tradition anglicane de Virginie du XVIIe siècle. Ses murs de briques et son plan rectangulaire subsistent encore aujourd’hui. Après avoir subi des modifications, certaines parties ont été réparées au XIXe siècle.
8. Ancienne église de la Trinité : 1675
Cette modeste église épiscopale, construite le long de la Church Creek du Maryland, accueille toujours des offices hebdomadaires. Des briques faites à la main, une poutre de toit datant de l’époque coloniale et une utilisation constante depuis les années 1600 la distinguent des autres. Malgré les guerres et les inondations, elle est restée un élément essentiel de la vie spirituelle de la région.
9. Église presbytérienne de Fairfield : vers 1680
Fairfield, l’une des plus anciennes églises presbytériennes des États-Unis, a vu le jour dans le New Jersey colonial à la fin des années 1600. Les premiers fidèles se réunissaient dans une structure en rondins, remplacée plus tard par de la brique. L’église reste active, préservant son rôle dans la tradition réformée de l’Amérique.
10. Église du Vieux Navire : 1681
Cette église de Hingham, dans le Massachusetts, est la dernière salle de réunion puritaine des États-Unis, reconnaissable à son plafond unique en forme de poutre marteau. Encore utilisée aujourd’hui, elle allie architecture sobre et artisanat maritime. Sa structure en forme de navire lui a valu un nom qui lui va bien.
11. L'église Saint-Luc : 1682
Souvent considérée comme la plus ancienne église en briques encore debout en Virginie, St. Luke’s présente un style gothique rarement vu dans les premiers bâtiments américains. Les colons utilisaient des briques faites à la main et des charpentes à tenons et mortaises. Malgré les changements structurels, l’église est restée remarquablement fidèle à ses origines du XVIIe siècle.
12. Ancienne église hollandaise de Sleepy Hollow : 1697
Si le nom vous semble familier, c’est qu’il l’est. Cette église a inspiré le célèbre conte de Washington Irving. Elle accueille encore des offices. Construite par les premiers colons hollandais de New York, ses épais murs de pierre et le cimetière qui l’entoure lui confèrent un charme étrange.
13. Église Gloria Dei (Old Swedes') : 1700
Cette église de Philadelphie, construite à l’origine par des luthériens suédois, offre un rare aperçu de l’époque pré-anglaise de la ville. Les briques ont été importées et les inscriptions sont toujours rédigées en suédois. C’est la plus ancienne église de Pennsylvanie, qui se dresse tranquillement près de la rivière Delaware.
14. L'église épiscopale Sainte-Marie : 1703
Mary’s fut d’abord une chapelle en bois avant d’être reconstruite en briques. Elle a joué un rôle central dans l’histoire coloniale de Burlington et reflète les débuts de l’expansion anglicane dans la région. Malgré les modernisations, le terrain de l’église comprend encore quelques pierres tombales d’origine et une salle paroissiale historique.
15. Ancienne église paroissiale St. Andrew's : 1706
Construite en briques et conçue dans des proportions géorgiennes classiques, cette église a survécu aux tremblements de terre et aux guerres. Les offices y sont célébrés presque sans interruption depuis plus de 300 ans. À Charleston, en Caroline du Sud, elle revendique le titre de plus ancien édifice religieux de l’État encore debout.
16. Église paroissiale de Bruton : 1715
La ville coloniale de Williamsburg ne serait pas complète sans cette église emblématique. Construite pour l’élite de Virginie, y compris les gouverneurs et les révolutionnaires, elle a accueilli certains des premiers sermons politiques américains. Les bancs et l’orgue d’origine ont été conservés.
17. Paul's Chapel (New York) : 1766
Bien qu’elle soit aujourd’hui éclipsée par d’imposants bâtiments, cette chapelle est la plus ancienne église de Manhattan encore en activité. George Washington y a prié après son investiture. Fait remarquable, elle a résisté aux attentats du 11 septembre 2001, à un pâté de maisons de là, et a servi de centre de secours.
18. Ancienne église du Nord : 1723
Old North est célèbre pour son rôle dans la chevauchée de minuit de Paul Revere. Il a allumé deux lanternes pour avertir les troupes britanniques. Au-delà du folklore, il s’agit de la plus ancienne église encore debout de la ville. Son haut clocher et ses liens historiques continuent d’attirer des milliers de personnes chaque année.
19. Église de la Trinité (Newport, RI) : 1726
Construite entièrement en bois, cette église se distingue par son style architectural rare et sa chaire originale en forme de verre à vin. Les soldats britanniques l’ont occupée pendant la guerre d’Indépendance, mais sa structure est restée intacte. Aujourd’hui, elle utilise toujours la même chaire surélevée installée il y a près de 300 ans.
20. Église du Christ (Philadelphie) : 1727
Ce monument, connu sous le nom de « The Nation’s Church », a accueilli des fidèles tels que George Washington et Benjamin Franklin. Son clocher vertigineux en a fait le plus haut bâtiment des colonies. Situé dans le quartier historique de Philadelphie, il représente toujours le lien entre la foi et les premiers dirigeants américains.
Icône de la série culte Alerte à Malibu, Pamela Anderson est sans doute la blonde la plus célèbre des années 1990. Sa légende s’est pourtant brisée lorsqu’une cassette intime tournée avec son mari de l’époque, Tommy Lee, a été dérobée puis diffusée sans leur accord. Un scandale qui a longtemps terni sa carrière comme sa vie personnelle.
Aujourd’hui, elle signe un retour éclatant. Après avoir séduit Broadway dans le rôle de Roxie Hart dans Chicago, dévoilé un documentaire intimiste sur Netflix et partagé l’affiche de Y a-t-il un flic pour sauver le monde ? aux côtés de Liam Neeson, Pamela Anderson vit un véritable renouveau.
Honorée lors de l’ouverture du Festival du cinéma américain de Deauville, elle a inauguré ce samedi sa cabine sur la plage. Un hommage vibrant à une femme qui s’affirme, loin des clichés.
Dans la série de la chaîne britannique Channel 4 Pamela Anderson’s Family Home Renovation, l’actrice revient à ses racines canadiennes pour transformer l’ancienne maison de ses grands-parents où elle a grandi.
L’émission suit la star iconique, militante et défenseuse des animaux alors qu’elle reprend possession de ce domaine familial abandonné à Ladysmith, en Colombie-Britannique, qu’elle avait racheté à ses grands-parents il y a plus de 25 ans.
« Ladysmith est la ville où je suis née et où j’ai grandi. J’ai toujours su que je rentrerais. J’ai reçu une multitude d’offres pour transformer mon domaine, l’Arcady Auto Court, mais je suis heureuse d’avoir tenu bon et attendu », a-t-elle confié à Victoria News
La propriété s’étend sur près de trois hectares de campagne, avec vue sur la pittoresque côte de l’île de Vancouve. Elle compte non pas une, mais trois bâtisses.
On y trouve le Roadhouse, ancien salon de thé tenu par ses grands-parents dans les années 1950, la Cabin, l’une des neuf cabanes d’origine louées autrefois aux vacanciers, et le Boathouse, qui a nécessité bien plus de travaux que les autres bâtiments.
Pamela avait prévu d’en faire sa résidence principale.
Pamela garde un souvenir attendri des jeux de son enfance sur l’allée de graviers du Roadhouse.
« L’entrée de la maison est vraiment importante. C’est la première chose que l’on voit et je voulais aussi préserver un peu d’intimité , explique-t-elle dans l’émission diffusée au Canada en 2022 sur HGTV, intitulée Pamela’s Garden of Eden. « Je veux que ce soit le plus joli possible. C’est l’endroit parfait pour prendre un café », ajoute-t-elle.
L’actrice a fait appel à son équipe de rêve pour donner vie à sa vision. Dirigée par Francesca Albertazzi, décoratrice d’intérieur de l’émission Love It or List It Vancouver, elle réunissait une équipe de travailleurs du bâtiment chevronnés.
Parmi eux, Dan Hayhurst – à droite de Pamela sur la photo – qui allait devenir son quatrième mari. Le couple s’est marié sur la propriété en décembre 2020, avant de se séparer moins d’un an plus tard. Mais nous y reviendrons…
Pamela et son équipe ont commencé par le sous-sol, qu’ils ont décidé de transformer complètement. « Le sous-sol est censé devenir une buanderie, mais il fait plus peur qu’autre chose ! », confie Pamela. Ce qui effraie aujourd’hui, c’est sans doute le coût des travaux : 24 500 $ (environ 22 800 €).
Comme on le voit ici encombré de cartons et d’appareils encore débranchés, on imagine le défi qu’a représenté ce sous-sol poussiéreux pour l’équipe chargée d’en faire un espace dédié à la lessive.
Les parents de Pamela, Barry et Carol, qui avaient vécu leurs premières années de mariage sur la propriété, ont eu bien du mal à reconnaître le sous-sol du Roadhouse une fois terminés les travaux de Francesca et de son équipe.
Longtemps utilisé comme débarras, où Pamela entreposait aussi bien des chaussures de créateur que les journaux intimes qu’elle tenait depuis l’enfance, l’espace sombre et étouffant a été métamorphosé en buanderie fonctionnelle avec vestiaire attenant et de nombreux rangements.
La star hollywoodienne a mis sa touche personnelle dans la nouvelle buanderie avec vestiaire (en photo ici) en insistant pour conserver et polir le sol en béton existant. Francesca a créé un espace chaleureux et rustique où Pamela peut passer des heures à laver et repasser son linge.
« Je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui aime autant faire la lessive que Pamela Anderson », confie Francesca. Qui l’aurait cru ?!
Francesca a embelli l’espace avec de vieilles valises chinées et un tourne-disque rétro, parfait pour compléter ce décor romantique d’inspiration cottagecore.
Heureusement, Pamela a été conquise. « Tu as fait un travail incroyable, j’en ai des frissons, a-t-elle confié à Francesca. Je n’arrive pas à croire qu’il s’agit du sous-sol ; c’était la partie la plus laide de la maison. C’est superbe, je suis ravie ».
Le salon a été revisité dans un style « grand-mère excentrique », explique Francesca, comme un clin d’œil à la grand-mère de Pamela, réputée pour son caractère bien trempé, qui gérait la propriété comme un village de vacances dans les années 1950.
Elle louait des cabanes en bois aux vacanciers et vivait au Roadhouse, où l’on vendait aussi quelques produits de première nécessité et des encas. « Je sens encore sa présence parmi nous », confie Pamela.
Dans un autre coin, des pièces anciennes, dont cette vitrine remplie de vaisselle et de verres vintage, côtoient de vieilles photos de ses parents ainsi que des œuvres de David LaChapelle, célèbre pour sa série de nus de Pamela Anderson.
« L’association d’objets auxquels on est attaché fonctionne forcément », explique Francesca, qui résume le projet de décoration de la propriété en deux mots : « fantaisie ludique ».
Unies par leur passion commune pour les antiquités, les animaux et les roses, Pamela et Francesca se sont mises d’accord sur la plupart des choix, notamment sur l’esprit campagne contemporaine de la cuisine du Roadhouse.
Dans la foulée du succès de son documentaire sur Netflix et de ses mémoires Love, Pamela, la star s’est vu proposer sa propre émission culinaire, Pamela’s Cooking With Love, diffusée sur Food Network Canada.
Considérée dans les années 1990 comme le sex-symbol le plus célèbre du monde, la star de Barb Wire s’est révélée, au fil de l’émission, en véritable « déesse du foyer ». En plus de son goût pour la lessive, elle est connue pour ses cornichons et ses confitures maison.
Rien d’étonnant à ce que cette végane convaincue et militante de la cause animale ait développé au fil des années ses propres recettes sans viande. Beaucoup ont vu le jour dans cette cuisine.
Point central de la façade du Roadhouse, ce perron ouvert a été aménagé par Pamela avec ses meubles en osier préférés. Francesca l’a convaincue d’y ajouter quelques coussins fleuris roses pour parfaire l’ensemble.
« J’adore ce perron, confie Carol, la mère de Pamela. Je pourrais y rester assise toute la journée. Ma mère l’aurait trouvé magnifique ».
Commentaires
On les voit partout à la télévision française et pourtant, ils ne sont pas français pour un sou ! Animateurs, acteurs, chanteurs, ces célébrités du paysage médiatique français sont tous issus du plat pays. Alors, cliquez et parcourez notre suite d'images pour savoir qui sont ces stars nées belges !
C'est certainement l'un des visages les plus connus du petit écran français et pourtant il est Belge ! Bernard Yerlès est né à Bruxelles, le 17 janvier 1961.
Ne vous fiez pas à son nom de famille Cécile de France, l'actrice est bien Belge, des Ardennes.
Il en est de même pour Virginie Efira, qui est née à Bruxelles. Elle a acquis cependant la double nationalité française.
Patrick Bauchau Célèbre pour ses débuts dans la Nouvelle Vague aux côtés d’Éric Rohmer, il est ensuite devenu une figure du cinéma et des séries américaines. Il est notamment connu pour ses rôles (pour ne citer qu'eux) dans "Dangereusement vôtre", "Panic Room" (ou "La Chambre forte" au Québec).
Jérémie Renier L'acteur n'est pas Français, mais bien Belge. Il est né le 6 janvier 1981 à Bruxelles.
Marie Gillain L'actrice du mythique "Mon père, ce héros" est née à Rocourt, à côté de Liège.
Benoît Poelvoorde est certainement le plus Belge des acteurs! L'acteur est originaire de Namur.
Émilie Dequenne Primée plusieurs fois aux Magritte et à Cannes, l'actrice est elle aussi Belge.
Déborah François L'actrice est originaire de Liège.
Jonathan Zaccaï D'abord réalisateur et puis acteur, le Bruxellois a joué dans plusieurs réalisations françaises comme la série à succès "Le Bureau des légendes" et les films "Le Grand Bain", "Rémi sans famille" ou encore "De battre mon cœur s'est arrêté".
Damso Le phénomène du rap français est belgo-congolais et son titre "BruxellesVie" n'est on ne peut plus clair !
Angèle Autre phénomène de la musique, l'artiste bruxelloise mobilise les foules de la Belgique au Québec, en passant par la France.
Yolande Moreau On ne présente plus Yolande Moreau, grande figure du cinéma belge, mais pas que.
Alexandra Vandernoot est aussi une actrice connue du petit écran français, elle a joué dans plusieurs séries et téléfilms.
Jean-Jacques Rausin On peut retrouver l'acteur belge dans la série "Ennemi public", qui passe notamment sur TF1, aux côtés d'Angelo Bison, un autre compatriote!
Nicolas Gob L'acteur de "Un Village français" est bruxellois!
Virginie Hocq a percé sur les scènes françaises et est aujourd'hui une humoriste reconnue. Elle est originaire de Nivelles.
Nawell Madani Il est de même pour le phénomène Madani, originaire de Bruxelles!
Salvatore Adamo Du côté des chanteurs, les stars de la chanson française ne le sont pas toujours... c'est le cas pour le Belge Salvatore Adamo, d'origine sicilienne.
Maurane La regrettée Maurane fut elle aussi une star de la chanson française.
Claude Barzotti L'interprète de l'incontournable "R i t a l", qui s'est écoulé à 1,5 million d’exemplaires, n'est pas français, mais Belge, de parents italiens.
Lio Elle nous a marqué avec le titre "Les Brunes comptent pas pour des prunes" et "Banana split", la chanteuse Lio est née au Portugal, mais est arrivée en Belgique à l'âge de 6 ans.
Annie Cordy Personnage emblématique, la regrettée Annie Cordy n'a jamais failli à la réputation des Belges d'être jovials et bons vivants!
Frédéric François De son vrai nom Francesco Barracato, le chanteur est né en Sicile, avant d'arriver en Belgique au jeune âge de 1 an.
Lara Fabian Autre star de la chanson française, la belgo-sicilienne Lara Fabian, née sous le nom de Laura Crokaert.
Jacques Brel est plus qu'une star de la chanson française, il est l'un des monuments de la variété française. Pourtant, il était bien belge et le chantait fièrement!
Olivier Minne Il n'y a pas que des Français au sein du PAF. Olivier Minne, présentateur emblématique de "Fort Boyard", est né à Bruxelles, d'un père belge et d'une mère française.
Stéphane De Groodt Humoriste, acteur, réalisateur, il est aussi chroniqueur chez Canal+ et est bruxellois!
Tatiana Silva La belle Tatiana Silva a conquis le cœur des Français dans l'émission "DALS" et est aussi présentatrice météo sur TF1 et LCI. Elle fut aussi miss Belgique en 2005!
Julie Taton Encore une ex-miss Belgique qui est devenue présentatrice au sein du PAF! La Belge a présenté "Secret Story" aux côtés de Christophe Beaugrand et a aussi présenté l'émission "Babes on the Bus" sur TF1.
Agnès Varda Véritable génie du cinéma français, la regrettée Agnès Varda est née en 1928 d'un père grec et d'une mère française, à Bruxelles! C'est en 1940 qu'elle fuit la Belgique avec sa famille, direction la France.
Johnny Hallyday Le monstre de la chanson française est né d'un père belge, d'où son nom de famille si populaire en Belgique, "Smet".
Audrey Hepburn L'icône hollywoodienne est née à Bruxelles, plus précisément dans la commune d'Ixelles, en 1929.
Le problème, c'est que la Belgique est trop petite pour réussir....
Écrit par : Allusion | 26/08/2025
Répondre à ce commentaireAvec l'arrivée au pouvoir de Donald Trump, les États-Unis sont un pays qui semble être au bord d'une nouvelle guerre civile. La nation est plus divisée que jamais entre la gauche et la droite, mais le problème pourrait être bien pire que ce que l'on imagine si l'on en croit les conclusions d'une nouvelle étude...
Publiée dans la revue Social Psychological and Personality Science en juillet 2025, cette étude a révélé que les amitiés entre Américains ayant des opinions politiques différentes sont incroyablement rares.
Ce type d'étude est en réalité un domaine de recherche assez avancé. Par exemple, l'homophilie politique, terme utilisé pour désigner la tendance à s'associer à des personnes partageant les mêmes opinions, est un phénomène bien connu.
La relation entre ceux qui ont des opinions opposées, en particulier en matière de politique, est moins bien comprise. À cet égard, les conclusions d'une étude récente menée par Angela J. Bahns, professeure de psychologie au Wellesley College, apportent une réponse à cette question complexe.
"De nombreuses recherches en psychologie sur les amitiés intergroupes considèrent la race/l'ethnicité ou la religion comme une dimension de différence", a expliqué Angela J. Bahns à PsyPost.
"Étant donné que les groupes politiques sont devenus une partie importante de l'identité de nombreuses personnes, je cherchais à savoir s'il était possible d'avoir des amitiés entre personnes d'avis politiques différents, de la même manière que des camaraderies interraciales et interreligieuses sont associées à des attitudes plus positives envers les groupes extérieurs", a ajouté Angela J. Bahns.
Angela J. Bahns, qui est également directrice du Prejudice Reduction and Friendship Diversity Lab (laboratoire de réduction des préjugés et de diversité dans l'amitié), a cherché à déterminer si des relations amicales étaient possibles entre des personnes ayant des avis politiques différents, et ses conclusions sont surprenantes...
À partir des données d'une enquête menée auprès de 537 couples à New York, Boston et dans des universités du nord-est des États-Unis, ainsi que d'une étude réalisée par CloudResearch Connect auprès de 434 couples d'amis, Angela J. Bahns a constaté que les amitiés entre personnes d'opinions politiques opposées sont assez rares.
Dans la première enquête, la plupart étaient alignées politiquement ; seulement 3 % des couples ont indiqué que leur amitié n'était pas alignée politiquement.
Cette fois, 8 % des amitiés n'étaient pas alignées politiquement. Cependant, les deux études ont révélé que seulement un quart des couples présentaient une différence moyenne de plus de 1,5 % entre leurs divergences sur une échelle de sept points, selon PsyPost.
"Avec l'arrivée de Donald Trump au pouvoir, notre pays est très polarisé sur le plan politique, mais j'ai été surprise de constater qu'il y avait très peu d'amitiés bipartites dans ces études", a déclaré Angela J. Bahns. Cependant, l'enquête a permis de dégager un aspect favorable.
En effet, les couples d'amis ayant des affinités politiques contraires ont évalué les groupes opposés de manière plus positive, ce qui est excellent pour la cohésion nationale. En revanche, ceux qui ne partageaient pas le même avis avaient également tendance à avoir des relations amicales de moins bonne qualité.
"Dans les deux études, les personnes qui étaient en désaccord avec leurs amis en matière de politique ont évalué leurs relations amicales comme étant légèrement moins satisfaisantes", selon l'analyse de PsyPost.
"Cela suggère que les désaccords politiques peuvent introduire des tensions ou un malaise dans une relation, même s'ils ne mettent pas complètement fin à l'amitié", explique PsyPost.
En plus des principales conclusions de l'étude, les chercheurs ont constaté que les personnes plus ouvertes à discuter de leurs divergences avaient également tendance à évaluer leur amitié de manière plus positive, même si leur camarade avait des opinions politiques différentes.
"Ce trait de caractère était modestement lié à l'orientation politique dans une étude, mais pas dans l'autre, et il semblait jouer un rôle mineur, mais significatif dans la manière dont les gens géraient les divergences politiques au sein de leurs relations amicales", a rapporté PsyPost.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/selon-une-%C3%A9tude-il-est-peu-probable-d-%C3%AAtre-ami-avec-quelqu-un-qui-ne-partage-pas-les-m%C3%AAmes-opinions-politiques/ss-AA1Le134?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=68ad6c7406d0435cad3494f306d46a1c&ei=8#image=1
Écrit par : Allusion | 26/08/2025
Répondre à ce commentaireVoici son parcours :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Aurore_Delplace
Écrit par : elisabeth | 26/08/2025
Répondre à ce commentaireMerci pour ce supplément d'information.
Je ne connaissais pas
Les Belges sont assez différents dans certains points comme l'autodérision.
On sait qu'on est petit alors on joue avec cette situation.
Vous avez pu lire, qu'après plus de 20 ans sur agoravox.fr à envoyer mes billets en préversion, c'est terminé.
J'en ai eu marre de leurs validations alors que les commentaires ne sont pas validés et sont parfois à la limite de l'acceptable.
Bruxelles est encore plus particulier.
En marchant dans les rues, on se croit en vacances en écoutant les conversations en toutes les langues.
Écrit par : Allusion | 26/08/2025
Ovidie et Mougladis en parle
https://www.arte.tv/fr/videos/128479-001-A/seule-en-scene/
Écrit par : Allusion | 27/08/2025
Répondre à ce commentairehttps://www.diverto.tv/actualites/tele/tuer-au-nom-de-dieu-de-quel-drame-historique-parle-le-documentaire-de-france-2-ce-soir
https://www.nouvelobs.com/teleobs/20250826.OBS107052/tuer-au-nom-de-dieu-enquete-sur-le-massacre-de-la-saint-barthelemy-la-mecanique-de-la-haine.html
https://screenplus.fr/tuer-au-nom-de-dieu-sur-france-2-notre-avis/
Écrit par : Allusion | 27/08/2025
Répondre à ce commentaireÉcrit par : Elisabeth | 27/08/2025
Répondre à ce commentaireVous avez 73 ans. J'en ai 78 le 1er septembre.
Je voyage dès l'âge de 10 ans.
La première fois, c'était à Le Dramont que vous devez connaitre puisque vous habitez dans le sud.
En 1961, ce l'avion jusqu'en Corse à Ajaccio.
J'ai écrit récemment "J'ai attrapé le virus du voyage"
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2025/07/12/le-virus-du-voyage.html
Écrit par : Allusion | 27/08/2025
Surper Seniors
https://auvio.rtbf.be/media/le-cactus-le-cactus-3374025
Écrit par : Allusion | 28/08/2025
Répondre à ce commentaireÉcrit par : ELISABETH | 28/08/2025
Répondre à ce commentairehttp://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2017/07/22/france-par-les-cotes.html
J'y suis allé d'abord en train puis en voiture.
L'avion, pour aller en Grande-Bretagne, envoyé par le bureau souvent pour revenir le soir.
Le tunnel sous la Manche n'existait pas.
Écrit par : Allusion | 28/08/2025
Répondre à ce commentaireComme le rapportent plusieurs médias français, dont TF1, le Canard Enchaîné affirme avoir mis la main sur une des instructions envoyées par le ministère de la Santé aux hôpitaux publics français pour leur demander de se préparer, d’ici au mois de mars 2026, à un possible "engagement majeur".
D’après le journal satirique, les autorités anticipent l’arrivée dans les hôpitaux français de 10.000 à 50.000 soldats blessés sur une période allant de 10 à 180 jours.
Comme le mentionnent plusieurs journaux, dont Ouest France, "dans cette perspective, les professionnels de santé sont appelés à intégrer le Service de santé des Armées, quel que soit leur secteur d’exercice".
La France, base arrière pour soigner les soldats blessés français et alliés ?
Selon le Canard enchaîné, le ministère de Catherine Vautrin envisage de créer des centres médicaux afin d’accueillir des patients de retour de la zone de combat. Ces centres devront être situés à proximité d’une gare routière ou ferroviaire, d’un port ou d’un aéroport pour "permettre le réacheminement vers leur nation d’appartenance de soldats étrangers", explique le ministère de la Santé.
Ce courrier du 18 juillet 2025, est présenté comme devant permettre d’accueillir des centaines de milliers de soldats blessés si la France venait à s’engager dans une guerre à grande échelle en Europe.
La France pourrait ainsi devenir une base arrière pour soigner les soldats blessés français ou alliés, issus de la coalition des Volontaires s’engageant dans le cadre des garanties de sécurité à l’Ukraine.
https://www.rtbf.be/article/selon-le-canard-enchaine-les-hopitaux-francais-sont-invites-a-se-preparer-a-un-conflit-majeur-d-ici-mars-2026-11593132
Écrit par : Allusion | 29/08/2025
Répondre à ce commentairehttp://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2025/03/12/economie-de-guerre.html
Écrit par : Allusion | 29/08/2025
Répondre à ce commentaireC’est un véritable séisme diplomatique qui vient de frapper les couloirs feutrés des Nations Unies. La Belgique, par la voix de son ministre des Affaires étrangères Bernard Quintin, vient d’annoncer officiellement qu’elle reconnaîtra l’État de Palestine lors de la prochaine Assemblée générale de l’ONU. Cette décision, qui intervient dans un contexte de tensions extrêmes au Proche-Orient, marque un tournant décisif dans la politique étrangère belge et européenne. Le petit royaume, souvent perçu comme consensuel et mesuré, prend ainsi une position courageuse qui risque de faire des vagues bien au-delà de ses frontières.
L’annonce, faite ce matin à Bruxelles, résonne comme un coup de tonnerre dans le ciel diplomatique européen. Après des mois de tergiversations et de débats internes houleux, la coalition gouvernementale belge a finalement tranché en faveur d’une reconnaissance pleine et entière de l’État palestinien. Cette décision intervient alors que le conflit israélo-palestinien connaît une escalade sans précédent depuis octobre 2023, avec des conséquences humanitaires catastrophiques à Gaza. Le timing n’est pas anodin : la Belgique cherche visiblement à peser de tout son poids moral et diplomatique pour faire bouger les lignes dans ce conflit qui semble enlisé dans une spirale de violence sans fin.
Les tractations au sein du gouvernement Vivaldi ont été particulièrement âpres ces dernières semaines. Sources gouvernementales à l’appui, on apprend que les socialistes et les écologistes poussaient depuis longtemps pour cette reconnaissance, tandis que les libéraux, traditionnellement plus proches des positions israéliennes, freinaient des quatre fers. Le Premier ministre Alexander De Croo a dû déployer des trésors de diplomatie interne pour maintenir l’unité de sa coalition sur ce dossier ultra-sensible. Les réunions se sont multipliées, parfois jusqu’à tard dans la nuit, avec des échanges particulièrement vifs entre les différentes composantes de la majorité.
La pression de la société civile belge a joué un rôle déterminant dans cette décision. Les manifestations pro-palestiniennes se sont multipliées dans les rues de Bruxelles, Anvers et Liège ces derniers mois, rassemblant des dizaines de milliers de personnes. Les organisations de défense des droits humains, les syndicats et une partie importante du monde académique ont exercé une pression constante sur le gouvernement pour qu’il prenne position. Cette mobilisation citoyenne sans précédent a fini par faire pencher la balance, obligeant même les plus réticents au sein de la coalition à reconsidérer leur position.
Bernard Quintin, l’architecte d’un tournant diplomatique
Le ministre des Affaires étrangères Bernard Quintin apparaît comme le grand artisan de cette décision historique. Diplomate de carrière avant d’entrer en politique, il a su naviguer avec habileté entre les différentes sensibilités au sein du gouvernement et de l’opinion publique belge. Ses voyages répétés au Proche-Orient ces derniers mois, ses rencontres avec les dirigeants palestiniens mais aussi avec des représentants de la société civile israélienne favorable à la paix, ont forgé sa conviction. « La Belgique ne peut plus rester spectatrice passive d’une tragédie qui se déroule sous nos yeux », aurait-il déclaré lors d’une réunion gouvernementale décisive la semaine dernière.
L’homme, réputé pour sa mesure et son sens du compromis, a surpris par sa détermination sur ce dossier. Quintin a méthodiquement construit son argumentaire, s’appuyant sur le droit international, les résolutions de l’ONU et les positions de plus en plus nombreuses d’États européens reconnaissant la Palestine. Sa stratégie a consisté à présenter cette reconnaissance non pas comme un acte hostile à Israël, mais comme une contribution concrète à la solution à deux États, seule voie viable selon lui pour une paix durable dans la région. Cette approche nuancée a fini par convaincre les plus sceptiques au sein du gouvernement.
L’influence décisive du Parlement fédéral
Le Parlement fédéral belge a exercé une pression considérable sur l’exécutif ces derniers mois. Plusieurs résolutions appelant à la reconnaissance de la Palestine ont été déposées, créant un momentum politique difficile à ignorer pour le gouvernement. Les débats parlementaires ont été particulièrement intenses, avec des interventions passionnées de députés de tous bords politiques. La commission des Relations extérieures a organisé de nombreuses auditions, recevant des experts internationaux, des représentants d’ONG et des témoins directs du conflit. Cette mobilisation parlementaire transpartisane a créé les conditions politiques nécessaires pour que le gouvernement franchisse finalement le pas.
Sans surprise, la réaction israélienne ne s’est pas fait attendre. Le ministère des Affaires étrangères israélien a immédiatement convoqué l’ambassadeur belge à Tel-Aviv pour lui signifier le « profond mécontentement » du gouvernement Netanyahu. Des sources diplomatiques israéliennes parlent d’une « trahison » et d’une « récompense au terrorisme ». Le Premier ministre israélien lui-même aurait personnellement appelé Alexander De Croo pour tenter de le faire revenir sur cette décision, en vain. Les menaces de représailles économiques et diplomatiques planent déjà, Israël ayant l’habitude de sanctionner durement les pays qui reconnaissent la Palestine.
L’establishment sécuritaire israélien considère cette reconnaissance comme un précédent dangereux qui pourrait créer un effet domino en Europe. La crainte à Tel-Aviv est que d’autres pays européens, jusqu’ici hésitants, suivent l’exemple belge. Les lobbies pro-israéliens en Europe sont déjà mobilisés pour tenter d’endiguer ce mouvement, multipliant les contacts avec les gouvernements et les parlements nationaux. Mais la dynamique semble désormais enclenchée, et il sera difficile de l’arrêter, surtout si la situation humanitaire à Gaza continue de se détériorer.
L’enthousiasme palestinien et arabe
À Ramallah, siège de l’Autorité palestinienne, c’est l’euphorie. Le président Mahmoud Abbas a salué une « décision historique et courageuse » qui « rend justice au peuple palestinien ». Des scènes de liesse ont été observées dans les rues de plusieurs villes de Cisjordanie, où la population a accueilli cette nouvelle comme une victoire diplomatique majeure après des mois de souffrance et d’isolement. Les dirigeants palestiniens voient dans cette reconnaissance belge le début d’une nouvelle dynamique internationale qui pourrait enfin sortir leur cause de l’impasse actuelle.
Le monde arabe dans son ensemble a accueilli très favorablement cette annonce. L’Arabie Saoudite, les Émirats arabes unis, l’Égypte et la Jordanie ont tous salué la décision belge, y voyant un signe encourageant de l’évolution de la position européenne sur le conflit. La Ligue arabe a immédiatement appelé les autres pays européens à suivre l’exemple belge. Cette reconnaissance intervient à un moment où plusieurs pays arabes reconsidèrent leur normalisation avec Israël, face à l’ampleur de la crise humanitaire à Gaza. La Belgique pourrait ainsi contribuer à redéfinir les équilibres diplomatiques dans toute la région.
Les réactions contrastées en Europe
Au sein de l’Union européenne, les réactions sont partagées. Si l’Espagne, l’Irlande, la Slovénie et Malte, qui ont déjà reconnu la Palestine, ont applaudi la décision belge, d’autres capitales européennes restent plus réservées. Paris observe avec attention mais maintient sa position traditionnelle selon laquelle la reconnaissance doit s’inscrire dans le cadre d’un processus de paix global. Berlin, toujours marqué par son histoire particulière avec Israël, reste sur une ligne prudente. La Commission européenne a rappelé que la reconnaissance des États relève de la compétence nationale, tout en soulignant l’importance de maintenir l’unité européenne sur les grandes questions de politique étrangère.
Une société belge profondément divisée
La décision du gouvernement reflète et amplifie les divisions profondes qui traversent la société belge sur la question israélo-palestinienne. D’un côté, une partie importante de la population, notamment issue de l’immigration maghrébine et turque, célèbre cette reconnaissance comme une victoire de la justice. De l’autre, la communauté juive belge, forte d’environ 40.000 personnes, exprime son inquiétude et sa déception. Le Comité de Coordination des Organisations Juives de Belgique a dénoncé une décision « irresponsable et dangereuse » qui « légitime le terrorisme ». Les tensions communautaires, déjà vives depuis le début du conflit à Gaza, risquent de s’exacerber.
Les universités belges sont devenues des champs de bataille idéologiques sur cette question. Des campements pro-palestiniens ont fleuri sur plusieurs campus, tandis que des étudiants juifs dénoncent un climat d’intimidation et d’antisémitisme. La reconnaissance officielle de la Palestine par le gouvernement belge risque d’alimenter ces tensions déjà explosives. Les autorités académiques peinent à maintenir un équilibre entre liberté d’expression et maintien de l’ordre, dans un contexte où chaque prise de position est scrutée et critiquée. Cette polarisation du débat public inquiète de nombreux observateurs qui craignent une fracture durable du tissu social belge.
Les conséquences économiques potentielles
Au-delà des considérations morales et politiques, la reconnaissance de la Palestine pourrait avoir des répercussions économiques concrètes pour la Belgique. Les échanges commerciaux entre la Belgique et Israël représentent plusieurs milliards d’euros par an, notamment dans les secteurs de la haute technologie, de la pharmacie et du diamant. Anvers, capitale mondiale du diamant, entretient des liens historiques étroits avec l’industrie diamantaire israélienne. Des voix s’élèvent déjà dans le monde des affaires pour s’inquiéter des possibles représailles économiques israéliennes. Certaines entreprises belges actives en Israël craignent de se voir exclues des appels d’offres publics ou de perdre leurs partenaires commerciaux.
Paradoxalement, cette reconnaissance pourrait aussi ouvrir de nouvelles opportunités économiques. Les territoires palestiniens, malgré leur situation difficile, représentent un marché potentiel pour les entreprises belges, notamment dans les domaines de la reconstruction, de l’infrastructure et du développement durable. La coopération au développement belge, déjà active dans les territoires palestiniens, pourrait voir son budget augmenter significativement. Certains économistes estiment que la Belgique pourrait jouer un rôle de pont entre l’Europe et un futur État palestinien viable, créant ainsi de nouvelles opportunités commerciales et diplomatiques à long terme.
Le rôle des médias dans la formation de l’opinion publique
Les médias belges ont joué un rôle crucial dans l’évolution de l’opinion publique sur cette question. La couverture intensive du conflit à Gaza, avec des images choquantes de victimes civiles, a profondément marqué les esprits. Les grands quotidiens francophones comme Le Soir et La Libre Belgique, ainsi que leurs homologues néerlandophones De Standaard et De Morgen, ont multiplié les reportages, les analyses et les tribunes sur le sujet. Cette médiatisation intense a contribué à sensibiliser l’opinion publique belge aux souffrances du peuple palestinien, créant un terreau favorable à la reconnaissance officielle.
L’évolution du droit international sur la question palestinienne
La reconnaissance de la Palestine par la Belgique s’inscrit dans une évolution juridique internationale qui remonte à plusieurs décennies. Depuis la proclamation de l’État de Palestine par l’OLP en 1988, plus de 140 pays ont reconnu cet État, représentant environ 70% de la population mondiale. Les résolutions de l’Assemblée générale des Nations Unies, notamment la résolution 67/19 de 2012 accordant à la Palestine le statut d’État observateur non-membre, ont progressivement consolidé la légitimité internationale de la revendication palestinienne à la souveraineté. La Cour internationale de Justice, dans plusieurs avis consultatifs, a également affirmé le droit du peuple palestinien à l’autodétermination.
Le droit international humanitaire et les Conventions de Genève constituent un autre pilier juridique important. La Belgique, en tant que dépositaire historique de ces conventions et siège de nombreuses institutions internationales, se devait d’être cohérente avec ses propres valeurs et engagements internationaux. La reconnaissance de la Palestine peut ainsi être vue comme une application logique des principes du droit international que la Belgique a toujours défendus. Cette cohérence juridique renforce la crédibilité de la position belge sur la scène internationale et lui donne une assise morale difficile à contester.
Les précédents européens récents
La décision belge s’inscrit dans une dynamique européenne qui s’accélère depuis quelques mois. L’Espagne, l’Irlande et la Slovénie ont reconnu la Palestine en mai 2024, créant une brèche dans le consensus européen traditionnel. La Norvège, bien que non-membre de l’UE, a également franchi le pas à la même période. Ces reconnaissances successives ont créé un précédent qui facilite la décision belge et pourrait encourager d’autres pays européens à suivre. Le Portugal, la Grèce et même certains pays nordiques envisageraient sérieusement cette option, selon des sources diplomatiques européennes.
L’argument de la « masse critique » devient de plus en plus difficile à ignorer pour les capitales européennes encore réticentes. Avec désormais onze pays de l’UE reconnaissant la Palestine (Suède, Chypre, Malte, Pologne, République tchèque, Slovaquie, Hongrie, Roumanie, Bulgarie, et maintenant Espagne, Irlande, Slovénie et Belgique), la position de non-reconnaissance devient minoritaire au sein de l’Union. Cette évolution met une pression croissante sur les grandes puissances européennes comme la France, l’Allemagne et l’Italie pour reconsidérer leur position. La Belgique, en rejoignant ce groupe, contribue à faire pencher la balance vers une reconnaissance majoritaire au sein de l’UE.
Le rôle historique de la Belgique dans les conflits internationaux
La Belgique a toujours eu une tradition de médiation et de neutralité active dans les conflits internationaux. Depuis son indépendance en 1830, le petit royaume a souvent joué un rôle disproportionné par rapport à sa taille sur la scène diplomatique mondiale. Bruxelles, capitale de l’Europe et siège de l’OTAN, est devenue un carrefour incontournable de la diplomatie internationale. Cette position unique confère à la Belgique une responsabilité particulière et une capacité d’influence qui dépasse largement ses frontières géographiques. La reconnaissance de la Palestine s’inscrit dans cette tradition de diplomatie audacieuse et indépendante.
La gestion des relations avec Israël
Le défi immédiat pour la diplomatie belge sera de maintenir des canaux de communication avec Israël malgré cette reconnaissance. L’histoire montre qu’Israël peut être intransigeant avec les pays qui reconnaissent la Palestine, allant jusqu’à rappeler ses ambassadeurs ou suspendre certaines coopérations. La Belgique devra naviguer avec habileté pour éviter une rupture totale qui serait contre-productive. Les liens économiques, scientifiques et culturels entre les deux pays sont trop importants pour être sacrifiés sur l’autel des divergences politiques. Le ministre Quintin a d’ailleurs annoncé qu’il se rendrait prochainement à Tel-Aviv pour expliquer la position belge et maintenir le dialogue.
La question de la sécurité est également cruciale. La Belgique, qui a connu les attentats terroristes de 2016, entretient une coopération sécuritaire étroite avec les services israéliens. Cette collaboration, notamment en matière de renseignement et de lutte contre le terrorisme, est vitale pour la sécurité nationale belge. Les autorités belges devront s’assurer que la reconnaissance de la Palestine ne compromet pas ces échanges essentiels. Des garanties devront être données à Israël sur le fait que cette reconnaissance ne signifie en aucun cas un soutien aux groupes terroristes ou une remise en cause du droit d’Israël à exister et à se défendre.
L’établissement de relations diplomatiques avec la Palestine
Reconnaître la Palestine est une chose, établir des relations diplomatiques concrètes en est une autre. La Belgique devra décider rapidement du niveau de représentation diplomatique qu’elle souhaite établir avec l’État palestinien. Ouvrira-t-elle une ambassade à Ramallah ? Élèvera-t-elle le statut de sa représentation actuelle ? Ces questions pratiques sont loin d’être anodines et auront des implications politiques importantes. La Belgique devra également définir clairement avec quelles autorités palestiniennes elle entend dialoguer, dans un contexte où la division entre le Fatah en Cisjordanie et le Hamas à Gaza complique considérablement la donne.
Le soutien au développement économique et institutionnel de la Palestine deviendra une priorité de la politique étrangère belge. Au-delà de la reconnaissance symbolique, la Belgique devra mettre en place des programmes concrets d’aide et de coopération. Cela impliquera probablement une augmentation significative du budget de la coopération au développement alloué aux territoires palestiniens. Des projets dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’infrastructure et de la gouvernance devront être développés. La Belgique pourrait aussi jouer un rôle de facilitateur pour attirer des investissements européens en Palestine, contribuant ainsi à créer les conditions économiques d’un futur État viable.
La coordination avec les partenaires européens et internationaux
La Belgique ne peut agir seule sur un dossier aussi complexe. La coordination avec ses partenaires européens sera essentielle pour maximiser l’impact de cette reconnaissance. Des contacts étroits devront être maintenus avec les autres pays ayant reconnu la Palestine pour harmoniser les positions et les actions. La Belgique pourrait prendre l’initiative de créer un groupe de contact européen sur la Palestine, réunissant les pays reconnaissant cet État pour coordonner leur action diplomatique et leur aide au développement. Cette approche collective renforcerait le poids de la position européenne dans les négociations internationales.
Le renforcement de la solution à deux États
La reconnaissance belge de la Palestine vise explicitement à revitaliser la solution à deux États, largement considérée comme moribonde ces dernières années. En reconnaissant la Palestine, la Belgique envoie un signal fort : cette solution reste la seule viable pour une paix durable dans la région. Cette position s’oppose frontalement aux projets d’annexion de certains territoires palestiniens par Israël et aux visions maximalistes des deux côtés du conflit. La reconnaissance internationale croissante de la Palestine crée une réalité diplomatique qui rend plus difficile l’enterrement définitif de cette solution. Elle oblige également les acteurs régionaux et internationaux à repenser leurs stratégies et à relancer des initiatives de paix qui semblaient enlisées.
L’impact psychologique de cette reconnaissance ne doit pas être sous-estimé. Pour les Palestiniens, elle représente une validation internationale de leurs aspirations nationales après des décennies de lutte et de souffrance. Cette reconnaissance peut contribuer à renforcer les forces modérées palestiniennes qui croient encore au dialogue et à la négociation, face aux éléments radicaux qui prônent la violence comme seule solution. Pour les Israéliens, elle constitue un avertissement : l’isolement diplomatique guette si le statu quo perdure. Cette pression internationale croissante pourrait, à terme, favoriser l’émergence d’un leadership israélien plus ouvert au compromis.
Les obstacles persistants à la paix
Malgré cette avancée diplomatique, les obstacles fondamentaux à la paix demeurent intacts. La question des colonies israéliennes en Cisjordanie, celle du statut de Jérusalem, le droit au retour des réfugiés palestiniens, les frontières définitives, la sécurité d’Israël… tous ces nœuds gordiens restent à trancher. La reconnaissance de la Palestine par la Belgique et d’autres pays européens ne résout aucune de ces questions de fond. Elle pourrait même, paradoxalement, durcir les positions israéliennes si Tel-Aviv se sent acculé par la communauté internationale. Le risque est réel de voir se creuser encore davantage le fossé entre les positions des deux parties.
La division palestinienne entre le Fatah et le Hamas reste également un obstacle majeur. Comment négocier avec un interlocuteur palestinien divisé ? Comment garantir qu’un accord éventuel sera respecté par toutes les factions palestiniennes ? La reconnaissance internationale de la Palestine ne résout pas cette équation complexe. Au contraire, elle pourrait exacerber les rivalités internes palestiniennes, chaque faction cherchant à capitaliser sur cette victoire diplomatique. La Belgique et les autres pays reconnaissant la Palestine devront naviguer avec prudence dans ces eaux troubles de la politique palestinienne interne.
Le rôle des acteurs régionaux et internationaux
La reconnaissance belge intervient dans un contexte régional en pleine mutation. Les accords d’Abraham, qui ont vu plusieurs pays arabes normaliser leurs relations avec Israël, ont redessiné la carte géopolitique du Proche-Orient. Cependant, la guerre à Gaza a mis ces accords sous tension extrême, avec une opinion publique arabe massivement hostile à Israël. La reconnaissance de la Palestine par des pays européens pourrait donner aux pays arabes une marge de manœuvre pour maintenir leurs relations avec Israël tout en apaisant leur opinion publique. C’est un équilibre délicat qui pourrait, paradoxalement, contribuer à stabiliser la région à moyen terme.
L’émergence d’une diplomatie européenne plus assertive
La décision belge pourrait marquer le début d’une diplomatie européenne plus indépendante vis-à-vis des États-Unis sur la question israélo-palestinienne. Traditionnellement alignée sur Washington dans ce dossier, l’Europe commence à faire entendre sa propre voix, reflétant les sensibilités de ses opinions publiques et ses propres intérêts géopolitiques. Cette émancipation diplomatique est significative dans un contexte où l’influence américaine au Proche-Orient est remise en question et où de nouveaux acteurs comme la Chine et la Russie cherchent à étendre leur influence dans la région. La Belgique, en prenant cette initiative, contribue à définir une position européenne distincte qui pourrait, à terme, permettre à l’UE de jouer un rôle de médiateur plus crédible dans le conflit.
Cette assertivité nouvelle de la diplomatie européenne ne se limite pas à la question palestinienne. Elle s’inscrit dans une tendance plus large de l’Europe à défendre ses valeurs et ses intérêts de manière plus autonome sur la scène internationale. La guerre en Ukraine, les tensions avec la Chine, les défis climatiques… sur tous ces dossiers, l’Europe cherche à définir sa propre voie, parfois en décalage avec ses alliés traditionnels. La reconnaissance de la Palestine par la Belgique et d’autres pays européens est un symptôme de cette évolution vers une souveraineté stratégique européenne dont on parle tant à Bruxelles.
L’importance du courage politique dans un monde polarisé
Dans un monde de plus en plus polarisé, où les positions médianes sont souvent inaudibles, la décision belge démontre qu’il est encore possible pour un pays de prendre des positions de principe basées sur ses valeurs et le droit international. Ce courage politique, qui expose la Belgique à des critiques et potentiellement à des représailles, envoie un message fort : les petits et moyens pays peuvent encore influencer l’agenda international quand ils agissent avec conviction. Cette leçon est particulièrement importante à une époque où beaucoup se résignent à l’impuissance face aux grandes puissances.
Le leadership moral en diplomatie reste un atout puissant, même dans un monde dominé par les rapports de force. La Belgique, en reconnaissant la Palestine, se positionne du côté de ce qu’elle perçoit comme la justice historique, quitte à payer un prix diplomatique et économique. Cette approche idéaliste, que certains qualifieront de naïve, pourrait inspirer d’autres pays à sortir de leur zone de confort diplomatique. Dans un système international où le cynisme et le calcul dominent souvent, ces actes de courage politique sont essentiels pour maintenir vivants les principes du droit international et de la justice.
Les limites de la reconnaissance diplomatique
Il faut cependant rester lucide sur les limites de la reconnaissance diplomatique. Reconnaître un État ne crée pas automatiquement les conditions de son existence effective. La Palestine reconnue par la Belgique reste un territoire occupé, fragmenté, sans contrôle réel sur ses frontières, ses ressources ou son espace aérien. La reconnaissance est un geste symbolique important, mais elle ne remplace pas un processus de paix concret aboutissant à un accord négocié entre les parties. Le risque existe que cette reconnaissance devienne une forme de satisfaction morale pour les pays européens, leur permettant de se donner bonne conscience sans s’engager dans les efforts difficiles nécessaires pour faire avancer concrètement la paix.
La reconnaissance de la Palestine par la Belgique marque indéniablement un tournant historique dans la diplomatie européenne et mondiale sur le conflit israélo-palestinien. Cette décision courageuse, prise dans un contexte de tensions extrêmes et de pressions multiples, témoigne de la volonté belge de jouer un rôle actif dans la recherche d’une solution juste et durable à l’un des conflits les plus anciens et les plus complexes de notre époque. En franchissant ce pas, la Belgique rejoint un mouvement international croissant qui refuse de se résigner au statu quo et qui croit encore à la possibilité d’une paix fondée sur la coexistence de deux États.
Les conséquences de cette décision restent largement imprévisibles. Elle pourrait catalyser une dynamique européenne et internationale favorable à la relance du processus de paix, ou au contraire contribuer à durcir les positions et à approfondir les divisions. Ce qui est certain, c’est que la Belgique a choisi de sortir de sa zone de confort diplomatique pour prendre une position de principe, assumant les risques qui en découlent. Cette audace diplomatique, qu’elle soit jugée visionnaire ou téméraire par l’histoire, témoigne de la capacité des démocraties à agir selon leurs valeurs, même quand cela va à l’encontre de leurs intérêts immédiats. Dans un monde où le cynisme et la realpolitik semblent triompher, c’est peut-être là la leçon la plus importante de cette reconnaissance belge de la Palestine : le courage politique et moral reste possible, et parfois nécessaire, pour faire bouger les lignes de l’histoire.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/la-belgique-d%C3%A9fie-isra%C3%ABl-et-reconna%C3%AEt-la-palestine-coup-de-tonnerre-diplomatique-%C3%A0-l-onu/ss-AA1LJcb4?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=68b71839e98d46dea6d61ed710b8d17b&ei=8#image=1
Écrit par : Allusion | 02/09/2025
Répondre à ce commentaireDonald Trump a envoyé en juin environ 4.000 membres de la Garde nationale et 700 soldats d'élite dans la deuxième plus grande ville du pays pour réprimer les manifestations contre les arrestations arbitraires d'immigrés.
"Des manifestations ont effectivement eu lieu à Los Angeles et certains individus ont fait usage de la force", a souligné le juge Charles Breyer. "Mais il n'y a eu aucune insurrection, ni aucune incapacité des forces de l'ordre à répondre aux manifestations et à faire respecter la loi."
Donald Trump a donc enfreint le Posse Comitatus Act qui interdit le déploiement de l'armée sur le sol américain à des fins de maintien de l'ordre.
Cette décision est une victoire pour le gouverneur démocrate de Californie, Gavin Newsom, même s'il ne reste qu'une centaine de soldats présents dans l'État.
Le président a déjà menacé de déployer l'armée dans d'autres villes démocrates, comme Chicago et Baltimore.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/trump-a-enfreint-la-loi-en-envoyant-la-garde-nationale-%C3%A0-los-angeles/ar-AA1LJbQL?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=68b71b9628064fe6af686234c2b4521d&ei=1
Écrit par : Allusion | 02/09/2025
Répondre à ce commentaireÉcrit par : Allusion | 02/09/2025
1. Cathédrale de San Juan Bautista : 1521
Située dans le vieux San Juan, cette cathédrale est la plus ancienne de tous les territoires américains. Construite à l’origine en bois, elle a été détruite par des empêtes, puis reconstruite en pierre. Elle abrite la tombe de Juan Ponce de León, un explorateur espagnol, et accueille toujours des offices.
2. Mission San Miguel : 1610
Construite en adobe par des ouvriers indigènes sous la direction des Franciscains, cette église présente des murs et un autel d’origine. Ce qui la rend unique, c’est sa longévité : c’est la plus ancienne église conservée dans la partie continentale des États-Unis. Malgré les réparations, une grande partie de l’art du XVIIe siècle est encore visible aujourd’hui.
3. Mission San Agustín De La Isleta : 1613
Cette mission en adobe a été construite selon des méthodes traditionnelles avec du bois et de l’argile. Au fil du temps, l’église est devenue un rare symbole de fusion culturelle et de continuité religieuse. Toujours en activité après quatre siècles, elle continue de servir la communauté Isleta Pueblo.
4. Église de la mission San Estevan Del Rey : 1629
Peu d’églises ont un cadre aussi spectaculaire que celle-ci, perchée au sommet d’une mesa de 367 pieds à Acoma Pueblo. La construction a nécessité le transport à la main de chaque bois et bloc d’adobe. Après plus de 10 ans de travail, le résultat fut l’une des missions espagnoles les plus durables du Sud-Ouest.
5. Église de Jamestown : 1639
Cette église anglicane se dresse près des ruines de la première colonie anglaise permanente d’Amérique. Les versions précédentes en bois ayant brûlé ou s’étant effondrées, les colons ont utilisé la brique pour des raisons de durabilité. Aujourd’hui, une version restaurée incorpore ces fondations d’origine et relie les visiteurs d’aujourd’hui à une pièce maîtresse de l’histoire des débuts des États-Unis.
6. Ancienne église de Bergen : 1660
Dans ce qui est aujourd’hui Jersey City, des colons néerlandais ont fondé cette congrégation de l’église réformée il y a plus de 360 ans. Bien que la structure actuelle date du XIXe siècle, les archives et les traditions remontent à 1660. Les offices, qui se déroulaient autrefois en néerlandais, reflètent son profond héritage colonial.
7. Mary's Whitechapel : 1669
Utilisée par l’élite des familles coloniales, cette église de Virginie est simple mais élégante, typique de la tradition anglicane de Virginie du XVIIe siècle. Ses murs de briques et son plan rectangulaire subsistent encore aujourd’hui. Après avoir subi des modifications, certaines parties ont été réparées au XIXe siècle.
8. Ancienne église de la Trinité : 1675
Cette modeste église épiscopale, construite le long de la Church Creek du Maryland, accueille toujours des offices hebdomadaires. Des briques faites à la main, une poutre de toit datant de l’époque coloniale et une utilisation constante depuis les années 1600 la distinguent des autres. Malgré les guerres et les inondations, elle est restée un élément essentiel de la vie spirituelle de la région.
9. Église presbytérienne de Fairfield : vers 1680
Fairfield, l’une des plus anciennes églises presbytériennes des États-Unis, a vu le jour dans le New Jersey colonial à la fin des années 1600. Les premiers fidèles se réunissaient dans une structure en rondins, remplacée plus tard par de la brique. L’église reste active, préservant son rôle dans la tradition réformée de l’Amérique.
10. Église du Vieux Navire : 1681
Cette église de Hingham, dans le Massachusetts, est la dernière salle de réunion puritaine des États-Unis, reconnaissable à son plafond unique en forme de poutre marteau. Encore utilisée aujourd’hui, elle allie architecture sobre et artisanat maritime. Sa structure en forme de navire lui a valu un nom qui lui va bien.
11. L'église Saint-Luc : 1682
Souvent considérée comme la plus ancienne église en briques encore debout en Virginie, St. Luke’s présente un style gothique rarement vu dans les premiers bâtiments américains. Les colons utilisaient des briques faites à la main et des charpentes à tenons et mortaises. Malgré les changements structurels, l’église est restée remarquablement fidèle à ses origines du XVIIe siècle.
12. Ancienne église hollandaise de Sleepy Hollow : 1697
Si le nom vous semble familier, c’est qu’il l’est. Cette église a inspiré le célèbre conte de Washington Irving. Elle accueille encore des offices. Construite par les premiers colons hollandais de New York, ses épais murs de pierre et le cimetière qui l’entoure lui confèrent un charme étrange.
13. Église Gloria Dei (Old Swedes') : 1700
Cette église de Philadelphie, construite à l’origine par des luthériens suédois, offre un rare aperçu de l’époque pré-anglaise de la ville. Les briques ont été importées et les inscriptions sont toujours rédigées en suédois. C’est la plus ancienne église de Pennsylvanie, qui se dresse tranquillement près de la rivière Delaware.
14. L'église épiscopale Sainte-Marie : 1703
Mary’s fut d’abord une chapelle en bois avant d’être reconstruite en briques. Elle a joué un rôle central dans l’histoire coloniale de Burlington et reflète les débuts de l’expansion anglicane dans la région. Malgré les modernisations, le terrain de l’église comprend encore quelques pierres tombales d’origine et une salle paroissiale historique.
15. Ancienne église paroissiale St. Andrew's : 1706
Construite en briques et conçue dans des proportions géorgiennes classiques, cette église a survécu aux tremblements de terre et aux guerres. Les offices y sont célébrés presque sans interruption depuis plus de 300 ans. À Charleston, en Caroline du Sud, elle revendique le titre de plus ancien édifice religieux de l’État encore debout.
16. Église paroissiale de Bruton : 1715
La ville coloniale de Williamsburg ne serait pas complète sans cette église emblématique. Construite pour l’élite de Virginie, y compris les gouverneurs et les révolutionnaires, elle a accueilli certains des premiers sermons politiques américains. Les bancs et l’orgue d’origine ont été conservés.
17. Paul's Chapel (New York) : 1766
Bien qu’elle soit aujourd’hui éclipsée par d’imposants bâtiments, cette chapelle est la plus ancienne église de Manhattan encore en activité. George Washington y a prié après son investiture. Fait remarquable, elle a résisté aux attentats du 11 septembre 2001, à un pâté de maisons de là, et a servi de centre de secours.
18. Ancienne église du Nord : 1723
Old North est célèbre pour son rôle dans la chevauchée de minuit de Paul Revere. Il a allumé deux lanternes pour avertir les troupes britanniques. Au-delà du folklore, il s’agit de la plus ancienne église encore debout de la ville. Son haut clocher et ses liens historiques continuent d’attirer des milliers de personnes chaque année.
19. Église de la Trinité (Newport, RI) : 1726
Construite entièrement en bois, cette église se distingue par son style architectural rare et sa chaire originale en forme de verre à vin. Les soldats britanniques l’ont occupée pendant la guerre d’Indépendance, mais sa structure est restée intacte. Aujourd’hui, elle utilise toujours la même chaire surélevée installée il y a près de 300 ans.
20. Église du Christ (Philadelphie) : 1727
Ce monument, connu sous le nom de « The Nation’s Church », a accueilli des fidèles tels que George Washington et Benjamin Franklin. Son clocher vertigineux en a fait le plus haut bâtiment des colonies. Situé dans le quartier historique de Philadelphie, il représente toujours le lien entre la foi et les premiers dirigeants américains.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/beaut%C3%A9-traditionnelle-les-20-plus-anciennes-%C3%A9glises-d-am%C3%A9rique/ss-AA1HLKIF?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=68b71f0ddd2342819a940301294df3d3&ei=12#image=1
Écrit par : Allusion | 02/09/2025
Répondre à ce commentairehttps://www.youtube.com/watch?v=wzEOAbJ4vuo
Écrit par : Allusion | 04/09/2025
Répondre à ce commentaireAujourd’hui, elle signe un retour éclatant. Après avoir séduit Broadway dans le rôle de Roxie Hart dans Chicago, dévoilé un documentaire intimiste sur Netflix et partagé l’affiche de Y a-t-il un flic pour sauver le monde ? aux côtés de Liam Neeson, Pamela Anderson vit un véritable renouveau.
Honorée lors de l’ouverture du Festival du cinéma américain de Deauville, elle a inauguré ce samedi sa cabine sur la plage. Un hommage vibrant à une femme qui s’affirme, loin des clichés.
Dans la série de la chaîne britannique Channel 4 Pamela Anderson’s Family Home Renovation, l’actrice revient à ses racines canadiennes pour transformer l’ancienne maison de ses grands-parents où elle a grandi.
L’émission suit la star iconique, militante et défenseuse des animaux alors qu’elle reprend possession de ce domaine familial abandonné à Ladysmith, en Colombie-Britannique, qu’elle avait racheté à ses grands-parents il y a plus de 25 ans.
« Ladysmith est la ville où je suis née et où j’ai grandi. J’ai toujours su que je rentrerais. J’ai reçu une multitude d’offres pour transformer mon domaine, l’Arcady Auto Court, mais je suis heureuse d’avoir tenu bon et attendu », a-t-elle confié à Victoria News
La propriété s’étend sur près de trois hectares de campagne, avec vue sur la pittoresque côte de l’île de Vancouve. Elle compte non pas une, mais trois bâtisses.
On y trouve le Roadhouse, ancien salon de thé tenu par ses grands-parents dans les années 1950, la Cabin, l’une des neuf cabanes d’origine louées autrefois aux vacanciers, et le Boathouse, qui a nécessité bien plus de travaux que les autres bâtiments.
Pamela avait prévu d’en faire sa résidence principale.
Pamela garde un souvenir attendri des jeux de son enfance sur l’allée de graviers du Roadhouse.
« L’entrée de la maison est vraiment importante. C’est la première chose que l’on voit et je voulais aussi préserver un peu d’intimité , explique-t-elle dans l’émission diffusée au Canada en 2022 sur HGTV, intitulée Pamela’s Garden of Eden. « Je veux que ce soit le plus joli possible. C’est l’endroit parfait pour prendre un café », ajoute-t-elle.
L’actrice a fait appel à son équipe de rêve pour donner vie à sa vision. Dirigée par Francesca Albertazzi, décoratrice d’intérieur de l’émission Love It or List It Vancouver, elle réunissait une équipe de travailleurs du bâtiment chevronnés.
Parmi eux, Dan Hayhurst – à droite de Pamela sur la photo – qui allait devenir son quatrième mari. Le couple s’est marié sur la propriété en décembre 2020, avant de se séparer moins d’un an plus tard. Mais nous y reviendrons…
Pamela et son équipe ont commencé par le sous-sol, qu’ils ont décidé de transformer complètement. « Le sous-sol est censé devenir une buanderie, mais il fait plus peur qu’autre chose ! », confie Pamela. Ce qui effraie aujourd’hui, c’est sans doute le coût des travaux : 24 500 $ (environ 22 800 €).
Comme on le voit ici encombré de cartons et d’appareils encore débranchés, on imagine le défi qu’a représenté ce sous-sol poussiéreux pour l’équipe chargée d’en faire un espace dédié à la lessive.
Les parents de Pamela, Barry et Carol, qui avaient vécu leurs premières années de mariage sur la propriété, ont eu bien du mal à reconnaître le sous-sol du Roadhouse une fois terminés les travaux de Francesca et de son équipe.
Longtemps utilisé comme débarras, où Pamela entreposait aussi bien des chaussures de créateur que les journaux intimes qu’elle tenait depuis l’enfance, l’espace sombre et étouffant a été métamorphosé en buanderie fonctionnelle avec vestiaire attenant et de nombreux rangements.
La star hollywoodienne a mis sa touche personnelle dans la nouvelle buanderie avec vestiaire (en photo ici) en insistant pour conserver et polir le sol en béton existant. Francesca a créé un espace chaleureux et rustique où Pamela peut passer des heures à laver et repasser son linge.
« Je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui aime autant faire la lessive que Pamela Anderson », confie Francesca. Qui l’aurait cru ?!
Francesca a embelli l’espace avec de vieilles valises chinées et un tourne-disque rétro, parfait pour compléter ce décor romantique d’inspiration cottagecore.
Heureusement, Pamela a été conquise. « Tu as fait un travail incroyable, j’en ai des frissons, a-t-elle confié à Francesca. Je n’arrive pas à croire qu’il s’agit du sous-sol ; c’était la partie la plus laide de la maison. C’est superbe, je suis ravie ».
Le salon a été revisité dans un style « grand-mère excentrique », explique Francesca, comme un clin d’œil à la grand-mère de Pamela, réputée pour son caractère bien trempé, qui gérait la propriété comme un village de vacances dans les années 1950.
Elle louait des cabanes en bois aux vacanciers et vivait au Roadhouse, où l’on vendait aussi quelques produits de première nécessité et des encas. « Je sens encore sa présence parmi nous », confie Pamela.
Dans un autre coin, des pièces anciennes, dont cette vitrine remplie de vaisselle et de verres vintage, côtoient de vieilles photos de ses parents ainsi que des œuvres de David LaChapelle, célèbre pour sa série de nus de Pamela Anderson.
« L’association d’objets auxquels on est attaché fonctionne forcément », explique Francesca, qui résume le projet de décoration de la propriété en deux mots : « fantaisie ludique ».
Unies par leur passion commune pour les antiquités, les animaux et les roses, Pamela et Francesca se sont mises d’accord sur la plupart des choix, notamment sur l’esprit campagne contemporaine de la cuisine du Roadhouse.
Dans la foulée du succès de son documentaire sur Netflix et de ses mémoires Love, Pamela, la star s’est vu proposer sa propre émission culinaire, Pamela’s Cooking With Love, diffusée sur Food Network Canada.
Considérée dans les années 1990 comme le sex-symbol le plus célèbre du monde, la star de Barb Wire s’est révélée, au fil de l’émission, en véritable « déesse du foyer ». En plus de son goût pour la lessive, elle est connue pour ses cornichons et ses confitures maison.
Rien d’étonnant à ce que cette végane convaincue et militante de la cause animale ait développé au fil des années ses propres recettes sans viande. Beaucoup ont vu le jour dans cette cuisine.
Point central de la façade du Roadhouse, ce perron ouvert a été aménagé par Pamela avec ses meubles en osier préférés. Francesca l’a convaincue d’y ajouter quelques coussins fleuris roses pour parfaire l’ensemble.
« J’adore ce perron, confie Carol, la mère de Pamela. Je pourrais y rester assise toute la journée. Ma mère l’aurait trouvé magnifique ».
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/pamela-anderson-ouvre-les-portes-de-son-refuge-au-canada/ss-AA1Mbzs2#image=15
Écrit par : Allusion | 09/09/2025
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