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22/04/2020

Je me fais des films (2)

0.PNGDans le premier billet "Je me fais des films", je terminais par écrire "... rien de nouveau sous le soleil confiné, rien de vraiment changé dans mes habitudes mais rien n'empêche de faire aussi des films personnels...".
Ce qu'on regarde à la télé mêlée à ce qu'on entend et vit, a parfois des continuations dans son sommeil.
Je me rappelle du billet "
Rencontre avec une bulle de savon" dans une "folle rêverie mise en boîte"...

Je me suis mis à rêver que j'étais un des virus, dont on parle tellement.

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18/04/2020

Responsabilités trompées ou tronquées?

0.PNGIl y a 15 ans, sur cette toile, je titrais mon premier billet "Nous sommes tous responsables".
Je parlais de l'hésitation entre l'achat d'un banal vélo de 1000 euros et un autre qui se retrouvait dans les grandes surfaces au prix de 500 euros en provenance de Chine sur lequel l'acheteur avait fixé son dévolu parce que c'était moins cher.
Aujourd'hui, pour les mêmes prix, on peut trouver des vélos électriques du même prix, mais dont le prix double pour être pleinement satisfait.
La recherche du prix le plus bas a été l'argument qui a été déterminant dans beaucoup de transactions d'échanges et de finances
.

Dire "tous responsables" n'est pas totalement ni exact ni fairplay.
Aimanté par les prix, personne n'a été averti sur les risques qu'il prenait en faisant appel à des services chinois  dans un processus "low cost". Le Covid-19 a changé la donne en apportant les risques inhérents au fait de se limiter juste au facteur "prix" pour un service ou un produit.
Ce qui suit n'engage que moi suite à ses intuitions et conclusions.

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16/04/2020

Je me fais des films (1)

0.PNGDans l'édito de mon magazine télé de la semaine dernière, je lisais: "La télévision déchaîne encore les passions. Cette vieille dame d'un âge doublement canonique a prouvé qu'elle pouvait être une compagne extraordinaire, riche attentive, passionnante même si les émissions affligeantes et les navets se comptent par milliers, même si, en cette période de confinement, les re-re-rediffusions sont légions et que les déprogrammations intempestives nous gonflent. Qu'on ne dise pas qu'il n'y a rien à la télé et qu'il n'y a que des choses qu'on n'a pas envie de regarder".

Alors, je me suis demandé si depuis le confinement, il y avait quelque chose de changé dans mes habitudes, dans le scénario "films" de mes journées.  

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12/04/2020

Microfictions (6-6) : "Les vélos de Pékin" et "Les vitres noires de l'inconscient"

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Le podcast de billets du livre de Régis Jauffret "Microfictions 2018" continue avec "Les vélos de Pékin" et "Les vitres noires de l'inconscient".

Pour avoir le son, cliquez sur les images...

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11/04/2020

Microfictions (5-6) : Paysage sans issue

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Le podcast de billets du livre de Régis Jauffret "Microfictions 2018" continue avec "Paysage sans issue" et avec le cinquième et dernier épisode des "Cigares du pharaon" de Herge.

Pour avoir le son, cliquez sur les images...

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10/04/2020

Microfictions (4-6) : Ici, on ne boit que de l'eau

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Le podcast de billets du livre de Régis Jauffret "Microfictions 2018"continue avec "Ici, on ne boit que de l'eau" et avec le quatrième épisode des "Cigares du pharaon" de Herge.

Pour avoir le son, cliquez sur les images...

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09/04/2020

Microfictions (3-6) : Fricassée de virus

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Le podcast de billets du livre de Régis Jauffret "Microfictions 2018" continue avec "Fricassée de virus"  et le troisième épisode des "Cigares du pharaon" de Herge.

Pour avoir le son, cliquez sur les images...

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08/04/2020

Microfictions (2-6) : Flou compassionnel

0.PNGOn continue...

Le billet "Flou compassionnel" du livre de Régis Jauffret "Microfictions 2018", le film "Finding Your Feet" et le deuxième épisode des "Cigares du pharaon" de Herge.

Pour avoir le son, cliquez sur les images...

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07/04/2020

Microfictions (1-6) : Fabrique de poupées

1.PNGEn cette période de confinement, pour meubler le temps, il faut faire preuve d'imagination.

Quelques billets qui ont précédé avaient pour leitmotiv "faire du neuf avec du vieux".

Alors que j'avais pris pendant 15 ans, le rythme constant de publication d'un billet par semaine pour suivre l'actualité, ces deux dernières semaines, j'avais commencé à publier un billet (parfois long) quotidien.

Trop long pour ceux qui n'aiment pas lire ou n'aiment pas mon style.

Alors, en plus des yeux, il y a les oreilles et les podcasts.

Pour cette quotidienneté, je vais enregistrer des podcasts du livre de Régis Jauffret "Microfictions 2018"  qui s'adaptent parfaitement à cette tâche auquel j'ajoute cette semaine un premier épisode des "Cigares du pharaon" de Herge, tout en continuant à publier un billet hebdomadaire en fin de semaine.

Pour avoir le son, cliquez sur les images et c'est parti...

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06/04/2020

Tout ce qui est sur terre doit périr

0.PNG"Une masse sombre, inexpliquée, prise dans les glaces millénaires du mont Ararat. Un livre interdit, gardé sous clé dans l’enfer du Vatican.
Un animal de bois, énigmatique, portant au front une corne unique. Des indices éparpillés dans un gigantesque puzzle à reconstituer pour remonter à l’origine de toutes les religions du monde. Une obsession de réunir toutes les pièces pour retrouver l’arche de Noé. Pour garder ce secret qui n'est rien de moins que celui de l'humanité tout entière, certains sont prêts à tous les sacrifices dans un thriller au rythme effréné et une intrigue historique diaboliquement séduisante qui embarque le lecteur dans une course folle, de Bordeaux à Erevan en passant par le Vatican et Hong Kong.

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03/04/2020

Solitaire vs solidaire?

2.PNGCatherine Camus a écrit "Albert Camus, Solitaire et Solidaire" dans un album-récit biographique sur la vie et l'œuvre de son père Albert Camus.

«Chaque artiste garde ainsi, au fond de lui, une source unique qui alimente pendant sa vie ce qu'il est et ce qu'il dit. [...] Pour moi, ma source est dans L'Envers et l'Endroit, dans ce monde de pauvreté et de lumière où j'ai longtemps vécu... »,  a écrit Albert Camus, dans la préface de "L'Envers et l'Endroit".
Entre 1952 et 1960, a commencé la période solitaire et solidaire de son père.

 

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01/04/2020

L' envahisseur du 1er avril va vous sauver

0.PNGUn soir, alors qu'il s'était assoupi, confiné depuis une quinzaine de jours, l'ancien informaticien Eriofne a été témoin de l'atterrissage d'une soucoupe volante.

Depuis cette nuit-là, il n'a de cesse de convaincre ses semblables que c'est peut-être un extraterrestre qui l'a immunisé contre les microbes et les virus.

Sous une apparence humaine, cet extraterrestre s'est infiltré sans masque à Bruxelles afin de nous coloniser mais aussi de nous sauver contre le coronavirus.

Pour le reconnaître, peu d'indices.

Les uns disent qu'il est un peu fou. Les autres, un peu con.

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31/03/2020

2020, une année charnière dans le monde (1)

0.PNG"Les années charnières" est une œuvre de jeunesse de Marc Chagall. Son œuvre, sans se rattacher à aucune école, présente des caractéristiques du surréalisme et du néo-primitivisme. Inspirée par la tradition juive, la vie du village juif et le folklore russe, elle élabore sa propre symbolique, autour de la vie intime de l'artiste. Chagall s'est essayé, outre la peinture sur toile, à la gravure, à la sculpture, à la poésie...
Le site "archebdo.ch" a un titre aguicheur "La guerre est déclarée sur tous les fronts".
Très dépendante de sa manière de vivre, de sa force psychologique et intellectuelle, cette vie s'est transposée au niveau sociologique.
En période de confinement, le "moi, je" serait-il converti en "nous, nous".
Les informations contrôlées et émises dans les cycles officiels, clos opposées aux nouvelles émises sur les réseaux sociaux,  seraient-elles suffisantes pour ne pas sombrer dans une panique générale? Une émission comme "C'est vous qui le dites" ajoute souvent une couche au désarroi. Il s'agit de prendre du recul dans le temps et de retourner aux sources sujettes à cautions. Beaucoup de vidéos loufoques circulent sur le net pour expliquer comment les familles passent le temps de confinement.
La semaine dernière, j'en parlais quotidiennement.
Cette fois, sans le dire à l'avance, j'ai fait ma petite enquête...

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27/03/2020

Faut pas prendre les cons pour des gens (4)

0.PNGOn parle de "Blog", c'est un site web, là où on écrit des articles personnels, rendant compte d'une actualité autour d'un sujet donné ou d'une profession.  Dans ce but, on utilise ses  mémoires.
Des mémoires qu'on oublient aussi vite que les polémiques, parce que c'est toujours du "First in, First out" et qu'il faut la libérer du trop plein de mémoire.
L'intelligence, on en a ou pas mais on l'ajoute à ses connaissances innées ou acquises en transitant par le cerveau ou par le microbiote.
Notre complexité, elle, n'a parfois d'égale que nos conneries que l'on répète à l'infini.
Pourtant, il existe un organisme unicellulaire qui n'est ni un animal, ni une plante, ni un champignon et que l'on appelle le "Blob" dont l'étude passionne les chercheurs scientifiques (dont je suis l'ombre d'un passé).
C'est donc un génie sans cerveau mais qui n'écrit malheureusement pas ses mémoires.

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26/03/2020

Faut pas prendre les cons pour des gens (3)

0.PNGHier, je parlais d'un contact avec un autre interlocuteur par email. Mais sur les réseaux sociaux, la vie n'est pas plus un long fleuve tranquille. La vie sur Internet est un "subset" de la vie réelle où, si elle se déroule souvent avec des petits mots doux, ce n'est pas toujours le cas.
-Oui, t'as qu'à choisir tes contacts et tes amis. Tu n'as que ce que tu recherches. Et quand tu remarques que cela ne marche pas, coupe la communication et les ponts, dit une voix.
- Bien sûr, c'est une solution, mais c'est aussi une petite lâcheté que je n'ai pas. Quand je faisais partie d'un forum à part entière, j'avais pris l'habitude de répondre à tous les commentaires. Quand on écrit avec ses tripes, il faut accepter la critique. Il y a une condition à cela, c'est qu'il faut savoir un peu plus à qui on parle et aussi savoir ce qui est critiqué et dénigrer autrement que par une idée générale. Ce n'est pas non plus un livre qu'on achète en librairie. Il y a une suite à donner idée par idée.

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25/03/2020

Faut pas prendre les cons pour des gens (2)

0.PNG- Guy, depuis lundi, t'as pété un câble, ou quoi ?
- Oui mais non, ce n'est pas un câble mais plusieurs... J'avais déjà déblayé le terrain dans "du symbole à la pratique des communications", mais hier, j'ai seulement poussé le bouchon un peu plus loin. Dans cette rubrique "Faut pas prendre les cons pour des gens", où le politiquement correct est enfant non admis et où je demande à ceux qui veulent y jouer d'apporter de nouveaux câbles car il faut pas non plus prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages...
Le type de "clown loyal" pullule sous nos latitudes. Et vous allez m'aider à les éradiquer en résistant aux petites religions de gauche, de droite, d'en haut et d'en bas, comme cible dans cette rubrique où la parodie et l'humour sont de rigueur. A situations exceptionnelles, solutions exceptionnelles. Oui, il faut aimer son âge même si dans le confinement, on trouve toujours des finement cons. Hier, le JT terminait par ça Corona suite (n+1):podcast. S'il y a (n+1) c'est qu'il y a une suite (n+2).

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24/03/2020

Faut pas prendre les cons pour des gens (1)

0.PNGBonjour à tous et toutes (ou vice versa) confinés,
Nous sommes en période de confinement à cause de ce putain de virus
à couronne de laurier en fantôme masqué.
On nous a mis en prison, privé de liberté, avec comme les vrais prisonniers, une promenade dans la cour de la prison qui est seulement, dans ce cas, étendue à un kilomètre à la ronde pour seule différence.
Ce matin, j'ai entendu qu'il y avait des bandes dessinées avec ce titre.

Alors, m'est tout de suite revenu des souvenirs...

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23/03/2020

Du symbole à la pratique des communications

4.PNGIl y a les actions symboliques citoyennes d'applaudir le personnel soignant, à 20:00 tous les soirs à son balcon, celle des forces de police qui ont actionné leurs sirènes devant les hôpitaux.
Les actions moins symboliques et plus réelles des ambulanciers avec leur missions d'interventions pour aller chercher les malades ...des pharmaciens qui ne savent plus où donner de la tête devant des questions plus stressantes les unes que les autres, qui doivent répondre à des questions avec une boule de cristal pour résister à cette invasion de clients infectés ou non par le COVID-19...
... des livreurs de nourriture à domicile...
...des artistes  qui présentent leur spectacle à partir de leur salon sur Facebook...
... des travailleurs de l'information de terrain....
Heureusement il y a le portable, Internet. Comment se passeraient sans cela, nos journées et nos longues soirées au coin du feu sans un tantinet d'interactivité?

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20/03/2020

Faire du neuf avec du vieux (2-2)

0.PNGUne guerre bactériologique mondiale a été déclarée.
Cela me rappelle les Armes Bactériologiques et Nucléaires (ABN), les guerres qui étaient présentées aux miliciens de mon époque des années 60-70 auxquelles il fallait se prémunir.
La manière de sortir d'une crise sanitaire et existentielle autant dépendante de la manière dont un groupe sociologique pourrait réagir ou un individu pour lui-même, y ressemble.
Dans ce cas-ci, ce sont les contacts physiques qu'il faut éradiquer.
L'Italie a commencé son calvaire  le 21 février et est devenu le foyer de cette guerre bactériologique suivi par l'Espagne.
Je n'ose pas imaginer ce qui se serait passé à l'époque pendant la laquelle Internet n'existait pas.
Les contacts virtuels avec l'inventivité de chacun restent les seuls moyens de communiquer dans la durée pour résister même s'ils sont symboliques.
Mot d'ordre rester chez soi. Soyez solitaire et solidaire.
 

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17/03/2020

Faire du neuf avec du vieux (1-2)

0.PNGLa semaine dernière, à la suite d'une enquête vint "Aimer son âge".
 Le 1er avril prochain, Marcel Amont aura 91 ans. Il a organisé des rencontres avec des sociologues, des neuropsychologues, des sexologues et des personnes âgées qui luttent contre les idées reçues afin de tenter de comprendre les mécanismes et les racines de cette discrimination.
Grabataires, croulants, bêtes, méchants, violents, seuls, dépressifs, malheureux… Nombreux sont les préjugés sur les vieux. Dans une société où le culte de la jeunesse est prédominant, il n’est pas facile de vieillir, et encore moins d’avoir une image positive de la vieillesse alors qu'en 
Europe, l’âge est d’ailleurs la première cause de discrimination.

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